Ian Goodfellow occupera le poste de directeur du machine learning au sein du Special Projects Group d’Apple. (Photo: Shutterstock)

Ian Goodfellow occupera le poste de directeur du machine learning au sein du Special Projects Group d’Apple. (Photo: Shutterstock)

Emmanuel Vivier et le HUB Institute vous proposent chaque jour le #HUBRADAR, une sélection des tendances et des meilleures innovations technologiques en trois articles.

Le secteur du conseil fait un pas de plus dans le monde de la création. Accenture Interactive annonce l’acquisition de Droga5, agence américaine multiprimée, créée en 2006 par David Droga, une des stars mondiales de la publicité.

Cette opération illustre l’ambition affichée d’Accenture d’allier dans son offre les expertises données, technologie et créativité. «Alors que nous célébrons le 10e anniversaire d’Accenture Interactive, l’association de Droga5 marquera un jalon décisif pour nous et le secteur, nous continuons à mettre en place le juste mélange de capacités nécessaires pour le marketing moderne», souligne notamment Brian Whipple, global CEO d’Accenture Interactive.

Droga5, qui emploie plus de 500 personnes, a enregistré en 2017 un chiffre d’affaires d’environ 200 millions de dollars. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué.

Pour muscler ses équipes en charge du développement de l’intelligence artificielle et rattraper son retard, Apple pioche encore parmi les cadors de Google: Ian Goodfellow, l’un des talents les plus connus du secteur.

Il a travaillé auparavant pour Google et OpenAI, laboratoire fondé par Elon Musk. Il occupera désormais le poste de directeur du machine learning, au sein du Special Projects Group d’Apple. Goodfellow est connu pour ses travaux sur le GAN, ou Generative Adversarial Networks, concept utilisé dans la création des «deep fake».

En avril dernier, Apple avait déjà débauché l’ancien patron de l’IA de Google, John Giannandrea, devenu senior vice president, en charge du machine learning et de la stratégie IA. La guerre des talents fait rage dans l’IA, un domaine devenu clé pour tous les acteurs technologiques.

Les autorités chinoises ont annoncé la reconnaissance d’une dizaine de nouveaux métiers, afin de «suivre le rythme du développement économique et technologique» du pays.

Le ministère des Ressources humaines et de la Sécurité sociale a ainsi publié une liste incluant ces nouvelles professions, allant du joueur professionnel d’e-sport à l’ingénieur spécialisé en IA, internet des objets, big data ou cloud, en passant par le pilote de drone.

L’appartenance à cette liste ne donne droit à aucun bénéfice financier direct, mais indique que ces métiers pourraient profiter d’un soutien accru du gouvernement chinois, notamment dans ses politiques en matière de création d’emplois ou de formation professionnelle. L’annonce démontre, si besoin est, les vastes ambitions de l’empire du Milieu en matière de technologies.

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