L’intelligence artificielle peut mieux détecter les émotions qu’un chargé de clientèle et donc mieux comprendre comment conseiller ou convaincre chaque client. (Photo: Shutterstock)

L’intelligence artificielle peut mieux détecter les émotions qu’un chargé de clientèle et donc mieux comprendre comment conseiller ou convaincre chaque client. (Photo: Shutterstock)

L’intelligence artificielle de Voca.ai permet à un conseiller clientèle de vendre deux à trois fois plus de crédits par jour. Un élément-clé des banques de demain.

Dans le match, engagé il y a quelques années, entre les fintech et les banques traditionnelles de détail, la musique est toujours la même du côté des institutions déjà établies: «L’arrivée de la technologie va nous permettre de rendre nos conseillers clientèle plus efficaces et plus spécialisés», disaient et disent encore à peu près toutes les banques.

Mais cette dimension-là de la relation au client risque pourtant de subir les assauts des nouveaux entrants. Notamment si l’intelligence artificielle est capable de comprendre non seulement le texte, mais aussi l’intention du client, .

Ce n’est pas le seul usage qui pourrait perturber les convictions des institutions bancaires. Barclays ou La Banque Postale en France utilisent la voix depuis deux à trois ans comme moyen d’authentifier un client, à des niveaux encore confidentiels, mais la technologie est déjà prête.

Et comme toutes les intelligences artificielles, c’est son fonctionnement, son acquisition et son utilisation de données qui la rendent plus efficace.