Le premier frein à la digitalisation n’est toutefois pas la technologie, mais l’humain. Nvision 

Le premier frein à la digitalisation n’est toutefois pas la technologie, mais l’humain. Nvision 

Bon nombre d’entreprises entament leur digitalisation afin de grandir ou de réduire leurs coûts. Ce processus peut parfois se heurter à un obstacle de taille: la culture de l’entreprise. Pour y faire face et faciliter la transformation, certaines sociétés adoptent une méthode centrée sur l’humain pour faire des collaborateurs des acteurs du changement.

Depuis le 1er confinement, nous observons un regain d’intérêt pour la digitalisation. En effet, les sociétés sont désormais de plus en plus nombreuses à recourir à ce processus. Les entreprises, obligées de se lancer dans cette démarche plus rapidement que prévu, ont pu constater que, sans la mise en place d’outils automatisant et simplifiant les échanges entre collaborateurs de manière organisée, il n’était pas possible d’être efficace. «Quand nous devons gérer des relations à distance et travailler différemment, nous nous rendons compte qu’il est nécessaire d’avoir de bons outils et de revoir les processus internes en tenant compte de la technologie», explique Brice Houdard, Chief Digital Business Manager chez Nvision. Cette prise de conscience a pour but de permettre à l’entreprise de maintenir son activité et perdurer.  

Faire de l’humain un acteur du changement

«La digitalisation est un processus de transformation continue qui permet de repenser son fonctionnement de manière transversale et non plus en silos. C’est un accélérateur de changement.» Le premier frein à la digitalisation n’est toutefois pas la technologie, mais l’humain.

Il faut procéder à un changement d’état d’esprit qui va amener des résultats et agir sur l’humain avant d’agir sur le paysage technologique de l’entreprise. Il est donc important de comprendre la culture de l’entreprise, son ADN, ses valeurs, la manière dont les employés y sont accrochés et leur volonté de changer.

Brice Houdard Chief Digital Business ManagerNvision 

Pour aider ces derniers à devenir acteurs du changement et accepter celui-ci, un soutien et un accompagnement sont nécessaires.

Un processus de cocréation

Comme Peter Drucker, spécialiste du management d’entreprise, l’expliquait: «Culture eats strategy for breakfast». D’après Brice Houdard, «nous pourrions y rajouter la technologie pour le déjeuner, et le produit ou service pour le dîner». Afin d’accompagner au mieux les entreprises dans les changements souhaités, Nvision se concentre sur l’humain en favorisant la cocréation. «Nous travaillons sur la compréhension des problématiques humaines dans l’entreprise, sur la compréhension des problématiques process/métier et sur la manière dont les employés participent au changement.»

Pour casser les silos en place et agir sur les personnes et par conséquent les outils, les process et la donnée, Nvision a donc développé en 2015 un framework «Human-Centered Digitalization», testé auprès de divers acteurs dont le . «Dans ce framework, il y a des étapes ainsi que des boîtes à outils. Le séquençage, identique, comprend six phases, tandis que les outils s’adaptent au niveau de maturité de l’entreprise et à sa situation.» La première étape, la plus importante, consiste à découvrir l’entreprise, son fonctionnement et sa vision.

Dans un second temps, il s’agit de voir comment celle-ci s’inscrit sur son marché caractérisé par des concurrents, une législation et des consommateurs. «Nous avons besoin de comprendre pourquoi les consommateurs vont vers l’entreprise, ce qu’ils attendent. Bref, connaître l’environnement autour de l’entreprise.»

La 3e étape se concentre sur les attentes de l’entreprise par rapport à la digitalisation. Sur cette base des résultats, des scenarii de suppositions sont créés lors de la 4e phase, tandis que la 5e étape définit le plan d’action. «C’est une phase importante. Y sont définis les solutions, mais aussi l’accompagnement pour arriver au résultat.»

La dernière étape consiste à définir la roadmap et les priorités, réaliser une analyse financière pour s’assurer que ce qui est proposé est réalisable, et aider à sa mise en place. Bien que les phases restent les mêmes, les méthodes et outils que nous utilisons changent et évoluent depuis plus de cinq ans afin de s’adapter à tous les challenges que nous rencontrons.

«Cette approche bottom-up permet aux collaborateurs de se sentir plus écoutés. Ils comprennent que leur voix compte et a un impact sur ce que doit faire l’entreprise. Pour le manager ou directeur, en termes de motivation, c’est un bénéfice important. Faire accepter le changement est plus simple si les collaborateurs aident à le mettre en place.»

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