Même quand il serait «victime» d’une rotation malheureuse, le sigle de Chanel, deux «C» entremêlés, ne saurait être confondu avec les deux «U» de Huawei, a clarifié le tribunal de l’UE. (Photo: Shutterstock)

Même quand il serait «victime» d’une rotation malheureuse, le sigle de Chanel, deux «C» entremêlés, ne saurait être confondu avec les deux «U» de Huawei, a clarifié le tribunal de l’UE. (Photo: Shutterstock)

Le logo enregistré par Huawei en 2017 ne peut pas être interdit sous prétexte qu’il est trop proche de celui de Chanel, indique le Tribunal de l’Union européenne.

Une bonne ou une mauvaise nouvelle? Dans un jugement, le Tribunal de l’Union européenne a rejeté le recours de Chanel, qui se plaignait de l’enregistrement d’un logo qui ressemblait trop au sien par l’opérateur de télécommunications chinois Huawei.

Le rejet du recours, évidemment, ne doit pas être une bonne nouvelle pour le géant du luxe. Sauf à lire les arguments des juges, selon lesquels il n’y a aucun risque de confondre les deux. D’autant moins que l’entreprise de télécommunications ne semble pas, pour l’instant en tout cas, vouloir se lancer sur le segment des sacs à main et autres objets de luxe flanqués du fameux sigle.

Dans la marque de Chanel, conclut le tribunal avec bon sens, «les courbes sont plus arrondies, les traits sont plus épais et la disposition est horizontale, alors que celle de la marque de Huawei est verticale». Celui de Chanel représente deux «C» entremêlés et entourés d’un cercle, celui de Huawei deux «U», entourés d’un cercle aussi.

Une bonne nouvelle pour les fashionistas, qui sauront que si leur sac à main sonne, c’est que c’est un faux. À moins, bien sûr, qu’elles y aient rangé leur smartphone.