Nombre d’entreprises veulent implémenter des solutions en faveur du développement durable. Mais il n’est pas toujours simple de s’y retrouver entre les subsides, primes… La House of sustainability sera notamment là pour y aider. (Photo: Shutterstock)

Nombre d’entreprises veulent implémenter des solutions en faveur du développement durable. Mais il n’est pas toujours simple de s’y retrouver entre les subsides, primes… La House of sustainability sera notamment là pour y aider. (Photo: Shutterstock)

Annoncée voici un an, la House of sustainability verra le jour dans quelques semaines, a appris Paperjam. Elle devra aider à s’y retrouver dans la jungle des initiatives en faveur du développement durable.

House of Startups, Lhoft, House of training, House of entrepreneurship… Et bientôt House of sustainability.

Le projet d’une nouvelle «House of» évoqué voici un an va se concrétiser dans les prochaines semaines. Via un accueil physique au sein de la House of entrepreneurship, mais aussi une plateforme web à laquelle on met actuellement la dernière main. Elle sera également placée sous la tutelle de la Chambre de commerce.

«L’objectif est de regrouper en un seul et même endroit les acteurs du domaine. Cela doit assurer un accompagnement et une sensibilisation efficace, mais aussi contribuer à mener une veille intelligente», explique , CEO de la Chambre de commerce.

Il s’agira donc d’offrir une boîte à outils aux entreprises pour qu’elles s’y retrouvent plus facilement dans la jungle des aides, primes, subsides, bonnes pratiques mais aussi labels et autres agréments.

D’autres idées germent déjà, comme celle d’offrir un voucher aux entreprises qui souhaiteraient faire réaliser leur bilan carbone.

«Les grandes entreprises nous disent que c’est le moment de lancer sa transformation énergétique. Hélas, c’est aussi le moment où les marges des entreprises diminuent et où tout le monde se montre prudent. La House of sustainability devra aussi aider à trouver des pistes d’action selon ses moyens», explique encore Carlo Thelen. Agir sur la mobilité de ses salariés, le télétravail… peuvent constituer des solutions peu coûteuses, par exemple.

Pas question en tout cas de «green washing». «Le développement durable nous intéresse depuis longtemps. Je crois en effet que le train est parti. Nous n’avons pas fait Rifkin au Luxembourg juste pour le plaisir, mais parce que c’est important et cohérent.»