«Nous ne sommes pas ravis, mais on va dire qu’on a évité le pire», explique le secrétaire général de l’Horesca.  (Photos: Maison Moderne/Archives. Photomontage: Maison Moderne)

«Nous ne sommes pas ravis, mais on va dire qu’on a évité le pire», explique le secrétaire général de l’Horesca.  (Photos: Maison Moderne/Archives. Photomontage: Maison Moderne)

Le secteur horeca est mitigé après l’annonce de la mesure visant à fermer les établissements dès 23h à partir de ce samedi 25 décembre, en raison du variant Omicron. «Mais on a évité le pire», lance François Koepp, secrétaire général de l’Horesca. 

«Nous sommes étonnés de l’arrivée de nouvelles mesures. Mais nous les comprenons et nous préférons cette situation intermédiaire à d’autres qui auraient été plus radicales. Nous ne sommes pas ravis, mais on va dire qu’on a évité le pire.»

Voilà comment réagissait, ce mercredi 22 décembre, , secrétaire général de l’Horesca, suite par (DP), le Premier ministre, et (LSAP), la ministre de la Santé, afin de tenter d’éviter de voir le Luxembourg submergé par la vague Omicron.

La mesure annoncée la plus marquante étant donc celle touchant ce secteur horeca, avec la fermeture avancée à 23h de ses différents établissements: bars, restaurants et autres boîtes de nuit. Ainsi que la mise en place de la 2G+, comprenez qu’en plus d’être vacciné (deux fois) ou guéri, il faudra effectuer un autotest pour accéder à ces établissements si vous n’avez pas encore reçu votre troisième dose de vaccin.

Des mesures qui devraient être votées dès ce vendredi, afin de rentrer en vigueur le lendemain, jour de Noël. Et rester d’application jusqu’au 28 février, à moins que l’évaluation évoquée par le Premier ministre pour la mi-janvier ne change entre-temps la donne.

Satisfait de l’augmentation des aides

«Nous avons eu quelques échanges avant les annonces et nous avons bien essayé d’introduire d’autres démarches», confie François Koepp. «Comme fixer une heure de fermeture un peu plus tardive ou une exception pour la Saint-Sylvestre, le 31 décembre, avec une fermeture à minuit ou 1h du matin. Cependant, nous avons rapidement compris que cela n’aboutirait pas…»

Mais faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Koepp ne se montrait pas complètement insatisfait. «Aucune aide ne peut remplacer le fait de pouvoir travailler. Mais on peut quand même se satisfaire du fait que les aides étatiques ont été relevées. Cela va aider à calmer les entrepreneurs…», expliquait-il ainsi, songeant aux aides pour les coûts non couverts qui vont être ramenées à l’ancien régime (avec prise en compte de 100% des coûts éligibles) et au montant de l’aide de relance par salarié actif et/ou indépendant qui sera, lui, augmenté à 1.250 euros.

Rouvrir le délai pour les aides de janvier

Le secrétaire général de l’Horesca attendait, cependant, encore quelques éclaircissements du gouvernement concernant le «taux de participation au chômage partiel pour les mois de décembre, janvier et février. À mon sens, il devrait être adapté et également relevé. Il me semble également important de rouvrir le délai concernant les demandes d’aides pour le mois de janvier. Beaucoup de professionnels pensaient qu’ils n’en auraient plus besoin.» C’était sans compter, donc, sur l’arrivée du variant Omicron…

Un nouveau large scale testing

Enfin, il restera aussi à régler les soucis liés à l’approvisionnement en tests rapides. Sur son site, la fédération Horesca recommande «à toutes les entreprises du secteur de s’en procurer elles-mêmes, puisqu’à l’heure actuelle, il n’est pas encore précisé si des tests rapides seront mis à disposition par le gouvernement avant l'introduction des nouvelles mesures.»

Une problématique sur laquelle les autorités feraient bien de se pencher étant donné que dans les prochains jours, le secteur horeca risque bien de devenir, sans le vouloir, un nouveau large scale testing…