Environ 4.000 ressortissants ukrainiens ont rallié le Luxembourg depuis le début de l’invasion de leur pays par la Russie dans l’espoir d’échapper à la guerre. Partageant l’appel lancé par l’Office national de l’accueil (ONA), la Fédération nationale des hôteliers, restaurateurs et cafetiers (Horesca) a demandé aux hôtels et autres établissements d’hébergement de mettre leurs espaces inutilisés à disposition des réfugiés.
Tous les établissements désireux d’apporter une aide «concrète» peuvent remplir . Selon le communiqué de l’Horesca, «sont recherchés des établissements entièrement mis à disposition, mais aussi des annexes ou chambres individuelles».
Contacté par Delano, un porte-parole de l’Horesca a déclaré que «toute une série d’hôtels nous ont immédiatement contactés, et ont mis à la disposition des réfugiés un certain nombre de chambres, ou, pour ceux qui en disposent, des annexes». Difficile toutefois de chiffrer le nombre total de chambres mises à disposition, car certains hôtels sont passés directement par l’Ona.
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Au Luxembourg, cette initiative en faveur des réfugiés fait suite à d’autres lancées depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, le 24 février. Par exemple, le 28 mars, le Premier ministre (DP) a confirmé que la famille grand-ducale avait également . Parmi d’autres initiatives, qui servent aujourd’hui de lieux d’hébergement.
En ce qui concerne le coût des chambres, un accord a été trouvé avec chaque propriétaire, mais l’Horesca n’a pas indiqué les détails de l’opération. «D’autres entreprises nous ont contactés pour accueillir des réfugiés à titre privé», a ajouté la fédération, «ces dernières n’ont rien demandé et l’ont fait par pure générosité».
Le ministre des Affaires étrangères, (LSAP), dans une accordée à Paperjam, avait déclaré que les hôtels ne pouvaient être qu’une solution temporaire étant donné que la saison touristique allait bientôt commencer. En conclusion, l’hébergement des réfugiés en provenance d’Ukraine apparaît comme un véritable défi pour le Luxembourg. En effet, les locaux actuellement disponibles pour les demandeurs d’asile sont pour la plupart à pleine capacité. Le gouvernement recherche actuellement des installations appropriées avec l’aide des communes.
Cet article a été rédigé par en anglais, traduit et édité par Paperjam en français.