Les hôpitaux doivent s’organiser pour déprogrammer les interventions non urgentes. (Photo: Romain Gamba / archives)

Les hôpitaux doivent s’organiser pour déprogrammer les interventions non urgentes. (Photo: Romain Gamba / archives)

Les hôpitaux sont désormais passés en phase 4. Les opérations non urgentes seront déprogrammées et le CGDIS assurera l’orientation des patients vers les différents hôpitaux.

Depuis ce mardi, les hôpitaux luxembourgeois sont passés en phase 4. L’information donnée par le Wort nous a été confirmée par Paul Junck, le directeur de la Fédération des hôpitaux.

En clair, cela veut dire que, désormais, les quatre hôpitaux du pays (CHL, HRS, CHDN et Chem) sont invités à déprogrammer les interventions chirurgicales qui ne mettent pas en danger la vie du patient. «Mais toutes les opérations qui doivent se faire de manière urgente par rapport à d’autres causes que le coronavirus restent bien entendu programmées», confirme monsieur Junck.

Le premier objectif de cette hausse de niveau est de libérer des lits et du personnel soignant pour les malades atteints du nouveau coronavirus. Il revient à chaque hôpital désormais de prendre les mesures adéquates par rapport à ce nouveau scénario.

La phase 4 implique aussi que ce soit désormais le CGDIS (Corps grand-ducal d’incendie et de secours) qui assure le dispatching centralisé des patients. Il connaît en effet le nombre de lits disponibles dans chaque hôpital et peut orienter les patients au mieux.

Mardi, selon le bilan quotidien transmis mercredi en fin d’après-midi, 247 patients infectés étaient soignés dans les structures hospitalières du pays (48 en soins intensifs, 199 en soins normaux).