Si on le constate plus aisément l’été, . Sur la période allant du 1er décembre au 28 février, MétéoLux a enregistré «des températures très contrastées, surtout en décembre». La fin du dernier mois de l’année a en effet été marquée par un temps très doux en raison d’un air d’origine subtropical. Un record en termes de température a ainsi été atteint le 31 décembre, jour le plus chaud de l’hiver avec 15,7°C. Une température jamais enregistrée depuis décembre 1947. En 2019, une température de 14,7°C avait été enregistrée le 17 décembre.
D’une façon générale, les températures ont été bien supérieures à la normale jusqu’en mi-janvier. Pour élaborer ces comparaisons, MétéoLux se base sur une période de référence allant de 1991 à 2020. La moyenne des températures hivernales était ainsi de 3,3°C, soit 1,4°C de plus que sur la période de référence.
Moins de pluie, et logiquement plus d’ensoleillement
Le niveau de précipitation est lui inférieur à la normale, avec des précipitations nettement déficitaires, notamment en février, à cause des conditions anticycloniques. Sur la période examinée par MétéoLux, 171,4 l/m2 de précipitations ont été relevés, c’est 22% de moins que sur la période de référence. C’est plus précisément en février qu’il a le moins plu, avec seulement 4,4 l/m2 de pluie, ce qui en fait le deuxième mois de février le plus sec jamais observé depuis 1959. MétéoLux enregistre 39 jours de précipitations cet hiver contre 51 jours sur la période de comparaison.
Si les précipitations étaient moindres cet hiver, l’ensoleillement lui était plus important. Les moyennes à long terme (1991-2020) montrent que 173,7 heures d’ensoleillement sont attendues durant période hivernale. L’hiver 2022-2023 était environ 5,2% au-dessus de la période de référence 1991-2020 avec 182,8 heures d’ensoleillement. C’est notamment au mois de février que l’ensoleillement a été le plus important avec 116,4 heures d’ensoleillement, soit 48% de plus que sur la période de référence.