Henri Grethen aurait dissuadé Étienne Schneider de partir du gouvernement si son avis lui avait été demandé. (Photo: Capture d’écran/100,7)

Henri Grethen aurait dissuadé Étienne Schneider de partir du gouvernement si son avis lui avait été demandé. (Photo: Capture d’écran/100,7)

Alors que le nom du futur ex-ministre de l’Économie, Étienne Schneider, circulait pour remplacer Jeannot Krecké au CA d’ArcelorMittal, Henri Grethen (DP), tout juste parti de la Cour des comptes européenne, est aussi disponible.

Qui pour représenter l’État-actionnaire au conseil d’administration d’ArcelorMittal? Le départ de l’ancien ministre de l’Économie,  (LSAP), avait été évoqué par le principal intéressé fin 2019 dans les lignes du Tageblatt. .

Voici un nouveau prétendant potentiel: l’ancien ministre de l’Économie (1999-2004), Henri Grethen (DP).

Celui qui avait un temps brigué, en 2016, la présidence de la Banque et caisse d’épargne de l’État –  - était l’invité dimanche de Radio 100,7. 

À l’antenne de nos confrères, celui qui était plutôt en faveur d’une coalition avec le CSV en 2013 se montre circonspect quant à la présence de deux anciens militants de gauche au rang de vice-Premier ministre, en l’occurrence (Dei Gréng) et (LSAP). L’un en raison du départ à l’été, pour raison de santé, de , l’autre en raison de la démission d’ prévue le 4 février prochain. Une décision qu’Henri Grethen ne voit d’ailleurs pas d’un très bon œil.

Étienne Schneider avait été cité par nos confères de Reporter pour remplacer Jeannot Krecké chez ArcelorMittal. «Mais j’ai refusé toute discussion tant que je n’avais pas quitté le gouvernement», précisait Étienne Schneider  pour préciser la date de son départ, le 4 février prochain. Il avait alors démenti toute négociation pour une fonction au sein d’ArcelorMittal.

Récemment parti de la Cour des comptes européenne (entré en 2008) , Henri Grethen ne doit pas respecter de délai pour siéger dans l’industrie.

Comme le prévoit le code de déontologie que doivent respecter les membres du gouvernement, Étienne Schneider devrait quant à lui, théoriquement, respecter une période de transition de deux ans avant d’occuper un mandat dans le privé.

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