Heineken a passé une mauvaise année 2020… mais pas dans tous les pays, et pas pour tous ses produits. 25 de ses marchés, dont l’Allemagne, la Pologne et le Royaume-Uni, par exemple, ont bu davantage de bière Heineken, selon une croissance à deux chiffres.
L’an dernier, le numéro un mondial de la bière avait publié un bénéfice net de 2,1 milliards d’euros. «La pandémie de Covid-19 et les mesures gouvernementales continuent à avoir un impact sur nos marchés et notre activité», a affirmé le groupe, dans le communiqué de présentation de ses résultats annuels . Selon son CEO, Dolf van den Brink, 2020 a été «une année de rupture et de transition sans précédent» pour le groupe, qui termine sur un déficit de plus de 200 millions d’euros.
Les ventes ont chuté de 17%, à 23 milliards d’euros, affectées par la fermeture des bars et des restaurants dans de nombreux pays, a également indiqué Heineken, en précisant que moins de 30% des points de vente étaient actifs en Europe, en particulier fin janvier.
En fin d’année, le groupe fondé à Amsterdam au 19e siècle avait lancé son plan «Evergreen». Il prévoit désormais la suppression, d’ici à 2023, de 8.000 postes, soit un dixième de ses effectifs, pour tenter de retrouver une marge de manœuvre à la même échéance, en accélérant sa digitalisation.