La hausse trimestrielle de 1,6% détonne avec . «Sur la fin de l’année 2020, ce sont surtout les services d’information et de communication (+10,5%) et les activités financières (+4%) qui ont porté la croissance et creusé l’écart avec la zone euro», relève l’office statistique luxembourgeois.
Du côté de la demande intérieure, «après le très fort rebond du troisième trimestre», le Statec constate une contraction de la consommation des ménages (-2% sur un trimestre) et des investissements (-12% toujours sur un trimestre). Des baisses jugées non porteuses d’inquiétudes d’un point de vue conjoncturel.
Un début d’année plus mitigé
Fort de ce quatrième trimestre, le recul de l’activité pour 2020 devrait se limiter à 1,3%. Soit le recul le plus important depuis 2008-2009 et la crise des subprimes. Un résultat qui prend des allures de «bonne performance», si on le compare au recul de 7% de l’activité dans la zone euro. Une bonne performance imputée à la croissance marquée de la valeur ajoutée des services d’information et de communication (+17% en 2020) et, dans une bien moindre mesure, des services aux entreprises et des activités à dominante non marchande, ainsi qu’un recul limité des services de transports (principalement grâce à la bonne tenue du fret aérien) et à une moindre contribution négative de la part de l’industrie.
Pour le premier trimestre 2021, les perspectives sont mitigées pour le Statec. Les enquêtes de conjoncture démontrent une quasi-stagnation de la confiance dans les services financiers et le commerce de détail. Le moral des acteurs de l’industrie et de la construction est, lui, bien orienté. Quant au secteur financier, les signaux semblent favorables, portés par la progression soutenue des indices boursiers.