Le boucher Guy Kirsch est à la tête d’une PME de près de 140 salariés. (Photo: Maison Moderne/Archives)

Le boucher Guy Kirsch est à la tête d’une PME de près de 140 salariés. (Photo: Maison Moderne/Archives)

Accusé de fraude fiscale, le boucher Guy Kirsch a finalement écopé d’une amende de 2.500 euros de même que son entreprise. Dans le viseur des autorités: l’usage de voitures qualifiées de luxe à des fins professionnelles.

L’épilogue est tombé ce jeudi 12 janvier au matin pour la boucherie Kirsch et son emblématique patron, Guy Kirsch. Tous deux ont été condamnés à 2.500 euros d’amende par la septième chambre correctionnelle du Tribunal d’arrondissement de Luxembourg.

Pour rappel, le boucher le plus tatoué du Luxembourg était accusé d’avoir omis de déclarer 138.807,32 euros de revenus imposables à l’Administration des contributions directes (ACD), entrainant un impôt éludé de 36.825,02 euros.


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La justice a reconnu une tentative de fraude fiscale pour les exercices comptables 2015 et 2016 de la PME. En ligne de mire, l’utilisation de quatre voitures qualifiées de luxe, à savoir une Ford Mustang Shelby, une Chevrolet Corvette, une Audi A5 et une BMW.

Un usage professionnel

Devant la Cour, l’entrepreneur basé à Grass a fait valoir l’automne dernier l’usage de ces véhicules à des fins professionnelles, qui dépassent le cadre du transport des marchandises et comportent aussi des volets de prospection, d’entretiens avec les fournisseurs et clients sans oublier de vérification de l’activité dans les points de vente de son enseigne.

Celle-ci employait 138 salariés fin 2020, répartis entre son atelier central de Grass et ses neuf points de vente.

Contacté par nos soins, l’avocat de Guy Kirsch, Maître , estime prématuré de commenter le verdict.