Mise à jour: établissement fermé depuis la rédaction de cet article. On avait repéré l’hôtel Suma, discrètement posé sur les bords de la Moselle, à quelques minutes à pied de l’esplanade de Remich, lors de son ouverture il y a deux ans... On s’était dit qu’on irait bientôt, mais la pandémie a débarqué et a changé beaucoup de plans... Dès le déconfinement, et avec l’aide du bon de 50€, la Moselle luxembourgeoise avait vite repris du poil de la bête, mais se reposer sur ses lauriers n’a pas l’air d’être le style de la maison au Suma...
En effet, outre un concept «boutique» avec 8 chambres très cosy (dont la moitié bénéficient d’une très jolie vue sur la rivière et le Schloss Thorn, de l’autre côté de la rive) et un restaurant audacieux puisant son inspiration dans les bons produits et les influences italiennes et péruviennes (la chef Angie est originaire du Pérou), le Suma mise depuis peu sur son beau jardin, où Sandra a fait installer un bar/guinguette tout beau, tout neuf répondant au nom de «Pachamama» qui sent bon la fête, en bois et matériaux de récup’ «upcyclés» et avec un toit qui permet d’y siroter tranquillement quelques bons cocktails, même en cas de temps incertain...
Tout est prévu pour «chiller» au Pachamama, même la météo luxembourgeoise… (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)
Sandra Surreira (la patronne) et Angie (la chef) avaient déjà les mêmes rôles au sein des deux restaurants très réputés Mad About Perú à Dudelange et Hollerich, avant que Sandra ne tombe sur cette perle en bord de Moselle. «L’endroit n’était plus exploité depuis deux ans, et le propriétaire ne savait pas trop quoi en faire, mais j’ai immédiatement vu le potentiel du lieu. Il avait tout ce qui me manquait dans mon expérience précédente. Du coup, j’ai vendu mes parts des restaurants, et j’ai repris ici!», précise-t-elle.
Sandra Surreira, gérante du Suma, sur sa jolie terrasse avec vue à Remich. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)
Car, oui, quitte à être sur place, autant tailler le bout de gras avec la boss sur la chouette petite terrasse avec vue. En plus, BINGO: y a du Pisco Sour. Du bon. On annule tous les rendez-vous de l’après-midi... Dans l’assiette, les brochettes de scampis flambées au Pisco (vous avez dit «obsession»?) sont pleines de goût et cuites juste comme il faut. Ça sent bon le frais, ça fait plaisir. On a hâte de revenir goûter le «lomo saltado», un filet de bœuf mariné au soja, ou encore les pâtes à la sauce «huancaina», aux poivrons péruviens et fromage frais... Du côté de la carte des vins, de belles références locales (Alice Hartmann, Schmit-Fohl...), mais aussi des suggestions péruviennes (notamment avec l’appellation Intipalka), italiennes et portugaises.
Les brochettes de scampis flambées au Pisco, au Suma, à Remich. (Photo: Maison Moderne)
Enfin, Sandra finalise en ce moment même l’organisation d’une série d’événements dédiés à la communauté LGBTQI+ et ses amis tout au long de l’été, mais aussi régulièrement – «a priori tous les trois mois» – par la suite. Le premier devrait avoir lieu pendant le week-end du 23-24/07 dans ce joli jardin qui en sera, à n’en pas douter, un écrin parfait. Plus d’infos !
Suma Hôtel-Restaurant: 49, route de Stadtbredimus (Remich), T. 26 66 01 03
Vous n’êtes pas encore abonné(e) à la newsletter hebdomadaire Paperjam Foodzilla?