Les communes devront garder au moins un guichet accessible à toute la population, sans CovidCheck. (Photo: Shutterstock)

Les communes devront garder au moins un guichet accessible à toute la population, sans CovidCheck. (Photo: Shutterstock)

Si elles peuvent passer sous CovidCheck, les administrations communales devront assurer l’accès à leurs guichets à l’ensemble de la population pour effectuer des actes obligatoires.

Les administrations communales imposeront-elles le CovidCheck à leurs employés? Comme les entreprises, elles en ont en tout cas la possibilité. Avec toutes les questions qui l’accompagnent: qui prendra en charge les tests? Quelles seront les sanctions en cas de refus? La ministre de l’Intérieur,  (LSAP), a donc échangé sur le sujet avec le Syndicat des villes et communes luxembourgeoises (Syvicol). Résultat: «Ce sera la même chose pour une administration que pour d’autres entreprises», explique une porte-parole de la ministre. Si une commune décide de payer les tests de ses employés non vaccinés, elle le peut. Sinon, ce sera à leur charge. Pour les sanctions, «le droit commun s’applique».

Au moins un guichet par commune

Le nombre de communes souhaitant appliquer le CovidCheck n’est en l’état pas connu. «C’était plutôt la question de savoir comment faire si on veut le faire, il était trop tôt pour les communes de se prononcer», explique le ministère.

Ce dernier a justement précisé un point: si des administrations communales passent sous CovidCheck, elles devront garder leurs guichets accessibles à toute la population. «Il y a des obligations légales pour lesquelles l’accès doit rester possible, comme la déclaration d’un acte de naissance», illustre la porte-parole. Une commune disposant de deux bâtiments pourrait aussi bien, par exemple, passer un guichet sur les deux sous CovidCheck pour supprimer l’obligation du port du masque, tant qu’il reste «au moins un guichet dans chaque commune accessible à toute la population».

La réunion qui s’est tenue lundi a également été l’occasion d’aborder la refonte de la loi communale. Taina Bofferding a indiqué que le volet «personnel et organisation» et celui «droits et devoirs des élus locaux» seraient traités en priorité.