Les fermes verticales, dopées à la technologie (automatisation, analyse des données), ne représentent que 1% du marché mondial des légumes. Un marché en plein boom. (Photo: Shutterstock)

Les fermes verticales, dopées à la technologie (automatisation, analyse des données), ne représentent que 1% du marché mondial des légumes. Un marché en plein boom. (Photo: Shutterstock)

Un des leaders mondiaux des fermes verticales, l’américaine Kalera, annonce ce vendredi avoir demandé la fusion avec son entité luxembourgeoise et le maintien de sa cotation à Oslo, avant la Spac avec Agrico pour être cotée au Nasdaq.

Dans la série «Tout passe toujours par Luxembourg», . La société technologique spécialisée dans les fermes verticales a demandé officiellement que la fusion de sa maison-mère, aux États-Unis, avec sa filiale luxembourgeoise, lui permette de rester cotée à la bourse d’Oslo. Une fois que la fusion sera réalisée, elle pourra ainsi avancer vers une autre cotation, au Nasdaq, à la faveur de sa fusion avec Agrico, Spac créée spécialement pour lui apporter autour de 400 millions de dollars, dont 147 millions en cash.

Derrière la technicité, financière, de ces deals se cache une course de vitesse. La concurrence s’organise face à cette société qui s’appuie sur la technologie pour fournir des légumes frais cultivés en intérieur à certains magasins comme Publix, Kroger et Walmart, dans des régions où elle possède des fermes aux États-Unis (Orlando, Atlanta et Houston). Elle va ouvrir à Denver et à Seattle cette année, à St. Paul, dans le Minnesota, à Singapour au deuxième trimestre 2022, et dans de nouveaux endroits en Asie du Sud-Est et au Moyen-Orient.

Seulement, son principal client, Walmart, a annoncé investir… dans son concurrent, Plenty, capable de fournir tous les magasins de la marque d’ici la fin de l’année.

Les fermes verticales sont à la pointe de la technologie, car complètement automatisées, appuyées sur des analyses de données en temps réel qui permettent à l’homme de contrôler la production et de l’améliorer pour diminuer les engrais, supprimer les pesticides et réduire à zéro les opérations de lavage des légumes récoltés en plein champ.

Le marché des légumes cultivés en intérieur représente à peine 1% du marché mondial. Or il règle quelques problèmes logistiques et rapprochant la production, argument très important pour la fraîcheur et pour les chaînes comme Aldi ou Lidl qui cherchent la meilleure qualité au meilleur prix, affirment les dirigeants de la société américaine.

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