L'entreprise de construction Manuel Cardoso cherche à se séparer de ses 443 m2 de bureaux situés à l’adresse de son siège social, à Niederkorn. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

L'entreprise de construction Manuel Cardoso cherche à se séparer de ses 443 m2 de bureaux situés à l’adresse de son siège social, à Niederkorn. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Alors que la faillite de l’entreprise de construction se profile dans les prochaines semaines, son agence immobilière met en vente les bureaux de la société basée à Niederkorn.

A vendre: deux bureaux de respectivement 288,95 m2 et 155,03 m2 pour des montants de 925.000 et 620.000 euros. Ils sont situés à Niederkorn, au 241, rue Pierre Gansen. C’est à cette adresse que se trouvent les sièges sociaux des sociétés du groupe Manuel Cardoso, .

Les annonces parues sur le portail d’annonces immobilières en ligne atHome.lu côtoient celles de huit autres biens pour lesquels l’Agence immobilière Manuel Cardoso de Niederkorn dispose d’un mandat.

 Le groupe cherche à se séparer de 444 m2 de bureaux, pour un total de 1,5 million d’euros.  (Capture d’écran: Maison Moderne)

 Le groupe cherche à se séparer de 444 m2 de bureaux, pour un total de 1,5 million d’euros.  (Capture d’écran: Maison Moderne)

Au moins 20 millions d’euros de dettes

Son dernier bilan publié remonte à l’exercice 2021, au terme duquel son bénéfice avait été divisé par deux pour atteindre 28.276,63 euros. La Sàrl affichait par ailleurs une dette de 8,8 millions d’euros, en contraction après 9,8 millions d’euros un an plus tôt.

Mais les regards se tournent surtout vers l’Entreprise générale de construction Manuel Cardoso, basée à la même adresse. Là aussi, son dernier bilan publié remonte à 2021 avec un bénéfice de 45.008,87 euros, en chute annuelle de 30%. Sa dette affichée s’élève à 11,7 millions d’euros.

Cette société employait en 2021 189 salariés, elle constitue donc le noyau dur du groupe de construction dans la tourmente. Son gérant technique Daniel Cardoso Vaz a d’ailleurs démissionné de ses fonctions le 19 juillet dernier, suivi une semaine plus tard d’Emmanuel Veriter.

La mise en vente des bureaux de Niederkorn pour 1,5 million d’euros s’apparente au début d’une chasse aux liquidités pour un groupe dont l’endettement est sensiblement plus élevé.