Propriétaires du groupe François, actif dans les secteurs du bois et du développement durable en Belgique et au Luxembourg – via Kiowatt –, les familles François, della Faille et de Cordes songent à ouvrir le capital de l’entreprise à un nouveau partenaire, révèle le journal L’Echo. L’intercommunale Idelux y possède aussi 20% des parts.

Il est vrai que l’entreprise installée à Virton connaît un beau développement et nourrit des ambitions de croissance. Ainsi, son excédent brut d’exploitation serait de 15 millions d’euros.

Plusieurs pistes étudiées

La banque BNP Paribas Fortis a été mandatée pour mener cette recherche, et aucun nom n’a encore filtré. Mais différentes pistes sont étudiées, selon L’Echo, dont une possible sortie du capital des actionnaires historiques. Néanmoins, la piste privilégiée resterait une augmentation de capital avec dilution.

Le groupe François est actif dans l’énergie (15.000 tonnes de pellets produites par an, cogénération et trigénération…), l’emballage en bois et la litière pour chevaux. Des activités qui profitent de la crise des scolytes, qui ravage les forêts, mais permet à l’entreprise de récupérer les bois sciés à des prix très bas. Par contre, son activité scierie est impactée.

Avec 200 employés et ouvriers, elle est considérée comme un acteur moyen du secteur. Misant toute sa production sur l’économie circulaire, ayant un endettement faible, une trésorerie importante et des lignes de crédit non utilisées, le groupe François a donc bien des atouts qui ne devraient pas laisser indifférent.