De nouvelles perturbations attendent les frontaliers français sur le rail, jeudi 16 février, cinquième jour de grève contre la réforme des retraites. Même si le directeur des lignes de Lorraine promet un impact limité sur celles-ci. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/archives)

De nouvelles perturbations attendent les frontaliers français sur le rail, jeudi 16 février, cinquième jour de grève contre la réforme des retraites. Même si le directeur des lignes de Lorraine promet un impact limité sur celles-ci. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/archives)

Le réseau TER Grand Est prévient les usagers de perturbations sur le rail jeudi 16 février. En cause, la cinquième journée de grève contre la réforme des retraites. L’impact devrait cependant être limité sur les lignes de Lorraine par rapport au reste de cette grande région.

Une nouvelle journée de grève contre la  en France pourrait perturber le trajet de nombreux frontaliers, jeudi 16 février. «Les circulations TER seront perturbées en Grand Est», prévient déjà le réseau, dans un mail envoyé à ses usagers ce mardi 14 février. Les retards ou suppressions pourraient même commencer la veille, soit mercredi, à partir à 19h et durer jusqu’à 8h le vendredi. La fiche horaire n’était pas encore disponible lors de la publication de cet article. La SNCF conseille de consulter la rubrique «Se déplacer > grève» la veille de son départ à partir de 17h.

Sur son compte Twitter, le directeur des lignes de Lorraine, Régis Godderidge, assure cependant que les impacts seront «plutôt limités sur le territoire» et notamment sur le sillon lorrain où le plan de transport «s’oriente vers du normal».

La semaine dernière, était tombé un mardi. , le mercredi (à cause d’un accident de personnes), le jeudi (un incident technique) et le vendredi (débrayage des aiguilleurs au niveau de Thionville).

Prochain rendez-vous fixé au 7 mars

Après un quatrième acte contre la réforme des retraites samedi 11 février, en comptant également aussi les et , il s’agira donc de la cinquième journée de mobilisation. Les syndicats appellent déjà à une sixième, dans trois semaines, le mardi 7 mars. Point d’orgue du mouvement, puisqu’ils souhaitent «mettre la France à l’arrêt». Et reconduire le mouvement en l’absence de réaction du gouvernement.

Cette fois, les usagers de la ligne Nancy-Metz-Luxembourg ne pourront pas profiter des informations en temps réel du compte Twitter dédié, puisqu’il cessera cette activité à partir du 20 février. L’information sera uniquement disponible sur les applications de mobilité ou – même si celui-ci ne permet de s’inscrire que sur un créneau horaire réduit, moins pratique pour les personnes sans horaires fixes.