Greta Thunberg a prononcé, lundi 23 septembre, un discours devant une soixantaine de dirigeants mondiaux. (Photo: Shutterstock)

Greta Thunberg a prononcé, lundi 23 septembre, un discours devant une soixantaine de dirigeants mondiaux. (Photo: Shutterstock)

Invitée à la tribune devant une soixantaine de dirigeants mondiaux réunis lundi 23 septembre à l’Onu pour un sommet sur l’urgence climatique, Greta Thunberg a critiqué dans son discours l’inaction des gouvernements.

Devant une soixantaine de dirigeants mondiaux réunis à l’Onu, lundi, pour participer à un sommet sur l’urgence climatique, la jeune Suédoise de 16 ans Greta Thunberg, invitée à la tribune, a interpellé ceux-ci dans un discours très fort:

«Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan. (…) Comment osez-vous? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses. Les gens souffrent, les gens meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse, et tout ce dont vous pouvez parler, c’est de l’argent et du conte de fées d’une croissance économique éternelle. Comment osez-vous? Depuis plus de 40 ans, la science est claire comme du cristal. Comment osez-vous regarder ailleurs et venir ici en prétendant que vous en faites assez? (…) Vous dites que vous nous entendez et que vous comprenez l’urgence, mais je ne veux pas le croire.»

Elle a par la suite répété les faits scientifiques confirmant le réchauffement accéléré de la planète, puis s’en est pris aux chefs d’État et de gouvernement présents:

«Vous nous avez laissés tomber. Mais les jeunes commencent à comprendre votre trahison. Si vous décidez de nous laisser tomber, je vous le dis: nous ne vous pardonnerons jamais. Nous ne vous laisserons pas vous en sortir comme ça.»

Neutralité carbone pour 66 États d’ici 2050

Quelques minutes avant, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a demandé aux dirigeants de s’engager concrètement contre le réchauffement climatique. 66 d’entre eux ont adhéré à l’objectif d’une neutralité carbone d’ici à 2050.

Au Luxembourg, la coalition gouvernementale souhaite que le Luxembourg soit «un des pays les plus efficients au niveau de la consommation d’énergie au niveau mondial». Pour cela, il est nécessaire, est-il encore écrit dans l’accord entre le DP, Déi Gréng et le LSAP, «qu’il est impératif de viser et atteindre les objectifs de zéro émission en 2050 et le passage à 100% d’énergies renouvelables le plus vite possible».