Cliquez, achetez et c’est livré en 24h: voilà la promesse de Greenweez, le supermarché en ligne d’articles bio originaire de Savoie. Depuis un an environ, les clients luxembourgeois peuvent y passer commande depuis le site belge de l’enseigne, qui entend cibler par ce canal l’ensemble du Benelux.
«Depuis six mois maintenant, nous avons décidé de faire du Benelux un axe de développement prioritaire et stratégique», explique à Paperjam Yannick Dykmans, head of Greenweez Benelux. Actuellement, le Grand-Duché représente 10% des ventes, mais l’enseigne ambitionne d’atteindre le tiers d’ici un an ou un an et demi.
Nous sommes occupés à rechercher des marques locales avec qui collaborer.
Pour y parvenir, la marque travaille sur un marketing uniquement digital basé sur des adwords dans un célèbre moteur de recherche. Aussi, «nous sommes occupés à rechercher des marques locales avec qui collaborer», ajoute le responsable.
Le site web propose pour l’heure uniquement des marques locales belges et néerlandaises. «Le contenu du panier est sensiblement identique entre la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. La seule différence au Grand-Duché, c’est un intérêt un petit peu plus marqué pour les références allemandes», développe Yannick Dykmans. Autre spécificité, le panier moyen est 20 à 30% au-dessus de la moyenne au Grand-Duché.
Les résidents luxembourgeois friands de bio
Greenweez est une filiale du groupe Carrefour, et l’an dernier, le leader français du bio en ligne a vu ses ventes gonfler de 60%, à 100.000 millions d’euros. Son développement à l’international passe aussi par le Benelux, un marché géré depuis un dépôt logistique situé à Nivelles, au sud de Bruxelles.
On y trouve 5.000 références différentes, hormis des produits frais. «Notre fer de lance, c’est tout ce qui est lié à la petite enfance, comme le lait pour bébé et les couches, car c’est pour beaucoup de jeunes parents une belle porte d’entrée vers le bio», souligne notre interlocuteur.
Avec 265 euros de produits bios par habitant et par an en 2019, le Luxembourg représente le troisième marché européen en la matière, selon l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FIBL).
Le marché local compte déjà une poignée d’acteurs bien implantés, comme Naturata, actif depuis 1989, mais aussi Alavita, Ouni et la filiale de l’enseigne française Monoprix, Naturalia. S’ils sont dépourvus de magasin en ligne avec service de livraison, la plateforme coopérative .
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Au Luxembourg, le segment du supermarché en ligne est surtout l’affaire de Luxcaddy, lancé en 2007. Le site collabore avec des producteurs et artisans locaux, comme la coopérative Biog, propriétaire de Naturata. Parmi ses 6.000 références figurent des produits bio et diététiques. «Chaque site web qui vend des produits alimentaires est pour nous un concurrent, mais Luxcaddy bénéficie d’une offre mixte avec des produits frais, d’épicerie et bio, qui fait notre force», souligne, pour Paperjam, son cofondateur, Georges Kraft.
À noter que, depuis la pandémie de Covid-19, Auchan Drive propose aussi un service de livraison des courses à domicile.