L’enjeu est connu mais rarement retenu: le «green code» permettrait de réduire l’empreinte environnementale des logiciels et autres web apps. GreenFrame permet de mesurer la «gourmandise» de nos outils. (Photo: Shutterstock)

L’enjeu est connu mais rarement retenu: le «green code» permettrait de réduire l’empreinte environnementale des logiciels et autres web apps. GreenFrame permet de mesurer la «gourmandise» de nos outils. (Photo: Shutterstock)

Seuls 35% de l’électricité dépensée sont consommés dans le terminal utilisé. Les 65% restants sont à mettre au crédit des centres de données, des réseaux ou… de la production des outils numériques, comme les logiciels. D’où l’intérêt de GreenFrame.

Un Français émet en moyenne près de 15kg de CO2 par jour, dont 580g proviennent de l’activité numérique. 55% de ces émissions sont générés par des logiciels.

Un développeur a une responsabilité dans la gestion de ces «déchets» méconnus. Il peut réduire la taille ou le débit binaire d’une image ou d’une vidéo, ne pas exécuter de programme d’arrière-plan, éviter les systèmes de cache, alerter les utilisateurs, ne pas mettre 50 balises de suivi ou supprimer les données datant de plus d’un an…

Avant de modifier des comportements, les développeurs peuvent désormais analyser leur impact avec , le nouveau nom d’Argos, dont la particularité est de corriger les biais des autres systèmes. À partir des travaux d’un laboratoire de recherche de l’Université de Lorraine, du Centre français de la recherche scientifique (CNRS) et de l’Institut national de recherche en sciences et technologies (Inria), le modèle sera complété par une version entreprise «tester des pages privées, en utilisant des scénarios complexes et en auditant l’ensemble de l’architecture (du client au serveur). Cela permettra d’ajouter une étude d’impact environnemental à votre processus CI», assure le site.

Cet article est issu de la newsletter Paperjam Green, le rendez-vous mensuel pour suivre l’actualité verte au Luxembourg.