Durant son homélie,  Jean-Claude Hollerich a souligné la simplicité et la discrétion du Grand-Duc Jean. (Photo: Guy Wolff / Luxemburger Wort / Photo Pool)

Durant son homélie,  Jean-Claude Hollerich a souligné la simplicité et la discrétion du Grand-Duc Jean. (Photo: Guy Wolff / Luxemburger Wort / Photo Pool)

L’archevêque de Luxembourg a souligné l’amour discret dont faisait preuve l’ancien chef d’État durant la messe organisée en son honneur. Des membres de sa famille lui ont rendu hommage via différentes lectures.

Peu après 11h15 ce samedi, le cercueil du Grand-Duc Jean, porté par des soldats et des policiers, a fait son entrée dans la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg 400 invités. Dont des représentants des autorités nationales, des maisons royales étrangères ou encore d’anciens dirigeants et chefs d’État étrangers.

La cérémonie était présidée – en luxembourgeois, en français et en anglais – par l’archevêque de Luxembourg, Jean-Claude Hollerich.

Dans son homélie, celui-ci a souligné «l’amour discret» dont faisait preuve le Grand-Duc Jean: «Son premier grand amour était notre patrie.» Sans oublier d’indiquer que «son amour pour le Luxembourg et pour tous les Luxembourgeois a continué à être vécu après son ascension au trône, de manière discrète, sans clameur, sans sentimentalisme».

Jean-Claude Hollerich a souligné notamment l'amour des autres et la nature dont faisait preuve le Grand-Duc Jean. (Photo: Cour grand-ducale)

Jean-Claude Hollerich a souligné notamment l'amour des autres et la nature dont faisait preuve le Grand-Duc Jean. (Photo: Cour grand-ducale)

Et d’ajouter que «le Grand-Duc Jean était un homme qui aimait la vie, la nature». Sa source d’amour, il la trouvait dans sa famille, expliquait encore Jean-Claude Hollerich. Certains de ses proches ont d’ailleurs pu lui rendre un dernier hommage en prenant la parole durant la messe.

La première lecture – du livre du prophète Isaïe – a été prononcée par la princesse Marie-Astrid de Luxembourg, fille aînée du Grand-Duc Jean. La seconde l’était par le prince Guillaume de Luxembourg, fils cadet du Grand-Duc Jean.

Marié le 9 avril 1953 à la princesse Joséphine-Charlotte de Belgique, le Grand-Duc Jean était le père de cinq enfants: la princesse Marie-Astrid, le , le prince Jean, la princesse Margaretha et le prince Guillaume.

Des intentions de prière ont été rédigées et prononcées par les aînés des petits-enfants du souverain défunt, dont le .

Un des moments forts de cette cérémonie simple mais émouvante fut l’interprétation, lors du dernier adieu, de l’hymne national «Ons Heemecht», repris notamment par le Grand-Duc Henri, visiblement très ému.

Après une dernière bénédiction de Mgr Hollerich, les porteurs du cercueil du Grand-Duc Jean l’ont emmené vers la crypte de la cathédrale, au son des cornemuses des musiciens des Irish Guards, au sein desquels l’ancien chef d’État .

La famille grand-ducale s’est recueillie ensuite dans la crypte pour l’inhumation du Grand-Duc Jean dans l’intimité.

la Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte, décédée en janvier 2005, ainsi que sa maman, la Grande-Duchesse Charlotte, entre autres membres de la famille grand-ducale.

Les invités à la messe se sont quant à eux retrouvés au palais grand-ducal pour les familles royales et au Casino concernant les convives du gouvernement, pour deux réceptions.