Si la aux Émirats arabes unis (EAU) est un succès, c’est en grande partie grâce au . Bien plus qu’une présence symbolique, son rôle est au contraire très actif. Et, souvent, décisif.
«J’ai déjà participé à plusieurs missions économiques avec le et avec le Grand-Duc héritier, et il est de fait très important qu’ils soient là, l’un ou l’autre», confirme Murat Mutlu, d’Immo Luxembourg. «Ils sont très ouverts et humains, et rendent donc les contacts plus faciles.»
, fondateur-président de Grosbusch Fruits & Vegetables, abonde dans le même sens: «La réception à laquelle nous avons eu droit lors du ‘business forum’, par exemple, était exceptionnelle de par la présence du Grand-Duc héritier. C’est tout de même prestigieux. Pour nous, le fait qu’il soit là est aussi une reconnaissance. Je pense que nombre de patrons participent à la mission, car il en fait partie, c’est un élément en partie décisif.»
Je les entends souvent dire à quel point ils ont été honorés de le rencontrer. Il est une importante valeur ajoutée.
Dans un pays comme les Émirats, «la présence d’un souverain est hautement appréciée», poursuit René Grosbusch. «Le contexte est tout de même particulier dans un royaume comme celui-ci. Le Grand-Duc joue un rôle de facilitateur.» Loïc Bertoli, du LTIO, qui connaît très bien les Émirats, confirme qu’«ici, on peut aller très haut avec un ministre. Mais avec un Grand-Duc, on va encore plus haut. Sa présence lors de cette mission est très appréciée des autorités locales.»
Pour Patrick Schomaker, d’European Air Ambulance, «le Grand-Duc héritier ouvre des portes. Nous, cela nous met sur un piédestal. Mais cela valorise aussi nos clients. Je les entends souvent dire à quel point ils ont été honorés de le rencontrer. Il est une importante valeur ajoutée.»
«Le discours donné à la Chambre de commerce et d’industrie de Dubaï était par exemple très positif», note encore René Grosbusch.
Il prépare les missions avec soin
Mais il n’y a jamais de hasard. Et si le Prince Guillaume remplit aussi bien son rôle, «c’est car il y a en lui un vrai intérêt pour les entreprises luxembourgeoises, le développement du pays, les relations internationales», souligne un haut fonctionnaire. «De fait, il ne pensera jamais simplement venir et serrer des mains. Avant les missions, il demande à être briefé et reçoit des états des lieux de la part des ministères», poursuit notre interlocuteur.
Enfin, le Grand-Duc héritier ne se départit que rarement de son sourire et n’est jamais avare d’un mot aimable. «Et ici, c’est très important, car c’est le contact humain qui est le prélude à tout le reste», confirme encore Loïc Bertoli. Tandis que Patrick Schomaker conclut en trouvant «le Grand-Duc héritier bien dans son rôle à notre époque moderne». Mardi soir, il en a fait la démonstration dans le salon de gala des Jumeirah Emirates Towers en ne refusant aucun selfie à ses interlocuteurs, qui en étaient friands.