La littérature foisonne de la même recommandation: du «qui veut voyager loin ménage sa monture» à l’idée de «voyager léger», il n’y avait aucune raison que le secteur de l’espace y échappe, surtout à 5.000 à 10.000 euros le kilo embarqué à bord d’une fusée qui décolle.
À l’heure où Elon Musk et la Chine rêvent de conquérir Mars après avoir établi une base sur la Lune, la question du poids est une question centrale. C’est là que l’idée de Gradel fait du sens: fabriquer de nouvelles structures aussi légères que résistantes et en 3D sera un secteur d’avenir.
Ce lundi, la société, qui a racheté le «xFK in 3D», technologie née en Allemagne pour l’automobile, a annoncé son partenariat avec le Luxembourg Institute of Science and Technology (List). Dans le laboratoire du List, à Hautcharage, la PME développera ces structures avec des polymères renforcés de fibres de carbone (PRFC).
L’un des projets, du même nom que le procédé technologique, «xFKin3D», consiste à fabriquer des pièces à la main grâce à un tissage de filaments manuel, tandis que le second «Robotised xFKin3D» a la même ambition, mais via un bras articulé et robotisé. Thales, Airbus et OHB, trois poids lourds du spatial, ont déjà fait part de leur intention de recourir à ce deuxième projet.