Les franchises, par exemple Lego Star Wars ou Harry Potter, et les partenariats – avec notamment l’éditeur du jeu vidéo Fortnite ou Formula One – continuent de booster les ventes. (Photo: Shutterstock)

Les franchises, par exemple Lego Star Wars ou Harry Potter, et les partenariats – avec notamment l’éditeur du jeu vidéo Fortnite ou Formula One – continuent de booster les ventes. (Photo: Shutterstock)

Les petites briques ont encore de beaux jours devant elles. L’entreprise danoise Lego a publié, ce mardi 11 mars, son rapport annuel avec un bénéfice net en hausse de 5%, à 1,8 milliard d’euros, et un chiffre d’affaires de près de 10 milliards d’euros.

«Une année record.» C’est ainsi que le directeur général de Lego, Niels Christiansen, qualifie l’année 2024, à l’occasion de la publication du rapport annuel du fabricant de petites briques, ce mardi 11 mars. Le bénéfice net s’affiche à 1,8 milliard d’euros, en hausse de 5%, avec un chiffre d’affaires de près de 10 milliards d’euros.

Le groupe danois confirme une nouvelle fois sa position de premier fabricant de jouets du monde et son succès continue de détonner dans un marché du jouet morose. Ses ventes directes aux consommateurs ont augmenté de 12% l’an dernier, alors que celles du marché du jouet grimpent péniblement de 1%.

«Nous avons des produits qui passionnent de nombreux groupes de consommateurs différents, et cela a fonctionné dans le monde entier», s’est félicité auprès de l’AFP Niels Christiansen. Surtout, lorsqu’on regarde en détail le rapport annuel, on observe que l’innovation reste un moteur pour l’entreprise, avec 46% de nouveaux produits l’année dernière.

Un tâtonnement sur la matière première

Les franchises, par exemple Lego Star Wars ou Harry Potter, et les partenariats – avec notamment l’éditeur du jeu vidéo Fortnite ou Formula One – continuent de booster les ventes. Le groupe danois continue également de chercher la meilleure solution concernant la matière première des Lego – le plastique, qui est issu du pétrole, et donc avec un impact négatif d’un point de vue écologique.

La firme avait annoncé en 2021 pouvoir fabriquer ses fameux petits blocs à partir de bouteilles en plastique recyclées, mais elle y a renoncé en 2023 car «l’utilisation du polytéréphtalate d’éthylène [PET] recyclé aurait entraîné des émissions de carbone plus importantes au cours de la durée de vie du produit», avait expliqué Niels Christiansen. Lego n’abandonne pas pour autant ses objectifs de réduire de 37% ses émissions d’ici à 2032 et mise désormais sur la réutilisation de ses produits et le plastique de source renouvelable.

L’entreprise navigue également dans un contexte d’incertitudes géopolitiques et de menaces de droits de douane avec l’élection de Donald Trump comme président des États-Unis. «Cela ne m’empêche pas de dormir la nuit», a affirmé à l’AFP Niels Christiansen, tout en reconnaissant, «comme n'importe quel PDG, préférer le libre-échange. Ce n’est pas la première fois que nous voyons ces fluctuations et, chaque fois, nous avons été capables de ne pas surréagir.»