Depuis ce 21 mars, une série d’attaques de déni de service distribué (DDOS) cible plusieurs sites Internet de l’État. Les attaques DDOS sont lancées à partir de nombreux ordinateurs. Ces appareils, souvent infectés par un malware, forment un réseau de bots contrôlé par l’attaquant. L’objectif est de saturer la cible avec un flot de requêtes ou de trafic plus important que ce que le serveur ou la ressource peut gérer. Cela peut être réalisé par différentes méthodes, telles que l’inondation de paquets TCP/UDP, de requêtes HTTP, ou même par des attaques plus sophistiquées exploitant des vulnérabilités spécifiques. Cela provoque une saturation des ressources informatiques et perturbe ainsi les services en ligne.
Ce type d’attaque, par sa nature massive et coordonnée, vise à rendre inaccessible l’accès à ces sites, posant des défis significatifs pour les services gouvernementaux en termes de sécurité et de disponibilité des services numériques aux citoyens. En réponse à cette situation critique, les services compétents de l’État ont immédiatement été mobilisés pour mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires afin de limiter l’impact de ces attaques sur les infrastructures touchées et de travailler à la restauration rapide des services affectés.
Face à l’ampleur de l’incident, le Premier ministre, (CSV), a convoqué une cellule de crise dédiée à la gestion de cette situation exceptionnelle. Sous la présidence de la ministre de la Digitalisation, (DP), cette cellule se réunit actuellement pour discuter et mettre en place les mesures adéquates pour contrer efficacement ces attaques et prévenir de futurs incidents.
Une cellule opérationnelle a été mise en place dans l’après-midi, précise un communiqué du gouvernement. Composée d’experts qui suivent la situation, «elle prendra les mesures qui s’imposent.»