La fin du , approche. Le médiateur ayant été désigné pour tenter de mettre d’accord la Caisse nationale de santé (CNS) et la Fédération des associations représentant des psychothérapeutes au Grand-Duché de Luxembourg (Fapsylux), dans le cadre d’une prise en charge de la psychothérapie, a signalé au gouvernement l’échec de la procédure.
«C’en est assez», a alors commenté le ministre de la Sécurité sociale, (LSAP). Qui annonce qu’il va «prendre ses responsabilités» en présentant, d’ici la fin de la semaine, un avant-projet de règlement grand-ducal pour fixer, par voie règlementaire, la tarification des actes de psychothérapie. «Ceci permettra de parvenir à courte échéance à leur prise en charge par l’assurance maladie», détaille le communiqué envoyé par son ministère.
Depuis 2017
Pour rappel, les discussions sur le sujet avaient démarré en 2017. Un premier échec des négociations en 2018, après une phase définie de six mois, avait mené à une médiation de trois mois. Cette dernière n’avait pas permis de conciliation. En 2019, le ministre de la Sécurité sociale avait alors fait élaborer le règlement grand-ducal du 12 février 2021, déclenchant comme prochaine étape procédurale la détermination des actes de la nomenclature et des tarifs afférents.
Les négociations avaient repris en mars 2021, et les deux parties s’étaient mises d’accord, selon un document du 9 août 2022 de la Fapsylux, sur plusieurs sujets, comme le remboursement de trois séances avant la prise de décision concernant la prise en charge du traitement par la CNS. Mais le point de divergence qui subsiste entre les deux acteurs concerne le montant de prise en charge. Les psychothérapeutes demandent qu’elle se fasse à hauteur de 175 euros la séance, contre 120 euros pour la CNS.
Reste à savoir comment tranchera le gouvernement. Et comment avancera ensuite le dossier au niveau législatif.