Né en 2011 avant le wallet d’Apple, le Google Wallet n’a pas eu le même succès. Après être devenu Google Pay en 2018, il revient à sa version plus complète. (Photo: Shutterstock)

Né en 2011 avant le wallet d’Apple, le Google Wallet n’a pas eu le même succès. Après être devenu Google Pay en 2018, il revient à sa version plus complète. (Photo: Shutterstock)

Précurseur en 2011, rattrapé et largement doublé par Apple Pay, Google tente de reprendre la main en lançant Google Wallet à la place de Google Pay dans 12 nouveaux pays, dont le Luxembourg. Toutefois, les banques restent prudentes.

Si vous croisez une seule publicité annonçant la disponibilité de Google Wallet au Luxembourg, faites une photo et envoyez-la-nous! Aucune banque de la Place ne s’est dépêchée de dire qu’elle l’acceptait comme elle l’avait fait avec Apple Pay pour surfer sur la mode. C’est un des soucis que rencontre le produit de Google, qui fut en 2011 un précurseur dans le domaine.

Du coup, aujourd’hui, aimerait capitaliser sur la notion de «wallet» et plus seulement de paiement. Le géant américain annonce le lancement dans douze nouveaux pays, dont le Luxembourg.

Aucune banque luxembourgeoise ne semble accepter cette technologie pour l’instant, à en croire la liste qui nous a été fournie, à notre demande, par Google: Advanzia (cartes Mastercard); Curve (carte de débit Mastercard); Monavate (cartes Mastercard); Payhawk (carte de crédit Visa); PayrNet (cartes Mastercard); Paysafe (cartes Mastercard); Paysend (cartes Mastercard); SumUp (cartes Mastercard); Viva Wallet (carte de débit Mastercard); Wise (cartes Mastercard et Visa).

Ni N26 ni Revolut

Une liste à laquelle les Français peuvent ajouter N26 et Revolut, par exemple, et les Allemands ces deux néobanques, mais aussi Joompay Europe (structure établie au Luxembourg pour l’Europe), Klarna, Railsbank et Solarisbank (deux fintech soutenues par des acteurs luxembourgeois) et même le Volkswagen Financial Services.

Google Wallet est né en 2011 sous cette appellation avant de devenir Google Pay, en 2018, lors de sa fusion avec Android Pay, et donc de redevenir Google Wallet.

Dans un post de blog, la directrice du produit et vice-présidente du groupe, Jenny Cheng, évoque quatre utilisations, dont une considérée comme stratégique parce que reliée aux objets connectés:

– Effectuer des paiements rapides et sécurisés depuis sa montre connectée: après la , quiconque possède un  peut payer d’un simple toucher du poignet.

– Toucher et payer dans les transports en commun: ceux qui font partie des millions de personnes qui utilisent les transports en commun – s’ils ne sont pas gratuits comme au Luxembourg –, peuvent utiliser Wallet pour toucher et payer dans des centaines de villes à travers le monde. Au Japon, a été ajoutée la prise en charge de  sur les appareils mobiles et lancé  sur Google Pixel Watch.

– Enregistrer des billets mobiles pour des événements et des spectacles: le groupe a annoncé travailler en partenariat avec de nombreuses entreprises, dont Ticketmaster, Thaiticketmajor en Thaïlande, Cinemaxx en Allemagne et Ticketek, Humanitix et Oztix en Australie, afin que les utilisateurs d’Android puissent ajouter des billets d’événements mobiles à leur portefeuille. 

– Accès aux cartes d’embarquement: en partenariat avec des compagnies aériennes comme Air Asia, Air France, China Air, Ryanair et United Airlines pour aider les voyageurs à enregistrer et à accéder facilement à leurs cartes d’embarquement mobiles dans Wallet. Vous pouvez même enregistrer plusieurs cartes d’embarquement si vous voyagez en famille ou entre amis. Conseil de pro: pour ajouter rapidement votre carte d’embarquement, il vous suffit de prendre une capture d’écran de celle-ci sur votre téléphone Pixel et d’appuyer sur «Ajouter à Google Wallet».

Mais le wallet peut aussi stocker les clés de voiture, un autre développement attendu.