Le Bluetooth permettra en théorie de retrouver une partie des gens croisés et qui auraient pu attraper le virus d’une personne infectée. (Photo: Shutterstock)

Le Bluetooth permettra en théorie de retrouver une partie des gens croisés et qui auraient pu attraper le virus d’une personne infectée. (Photo: Shutterstock)

La base de l’application de tracing que Google et Apple ont lancée cette semaine ne va pas changer la donne. Elle n’est d’ailleurs qu’un premier pas dans la lutte contre le coronavirus.

Décriée à peine annoncée, l’application de tracing que prévoient de lancer Google et Apple sur leurs magasins d’applications respectifs n’est pas pour tout de suite. Mais les deux géants ont mis une «exposure notification API» à la disposition des institutions de santé.

Cette interface de programmation permet à une institution de l’intégrer à une application nationale de santé et de faire en sorte que, si quelqu’un se déclare positif au coronavirus, ceux avec qui cette personne aurait pu être en contact soient invités à se mettre en quarantaine ou à aller se faire tester.

La technologie pose un double problème: il faut une adoption massive par les usagers pour qu’elle fasse du sens, et le Bluetooth n’est pas efficace à l’intérieur, comme dans des centres commerciaux ou galeries marchandes, sans compter que tout le monde n’a pas un smartphone.

60% de téléchargements dans une population donnée ne permettent d’avoir accès qu’à 36% des contacts. Cette API ne doit se voir que comme un outil supplémentaire dans la lutte contre la pandémie.

Dans les prochaines semaines, Google et Apple devraient déployer une véritable app.