Étienne Schneider s’apprête à s’envoler au Canada pour négocier l’arrivée d’une société dans le secteur spatial. (Photo: Matic Zorman/Archives Paperjam)

Étienne Schneider s’apprête à s’envoler au Canada pour négocier l’arrivée d’une société dans le secteur spatial. (Photo: Matic Zorman/Archives Paperjam)

Dans une interview livrée au Quotidien, le ministre de l’Économie fait le point ses dossiers chauds. Dont le méga data center de Google à Bissen. Après la discrétion initiale, Étienne Schneider invite le groupe américain à dévoiler ses intentions.

Toutes les prochaines zones d’activité économique seront réalisées selon les principes de l’économie circulaire. Soit 477 hectares.

 entend bien faire du principe que le gouvernement promeut largement depuis plusieurs années – et d’autant plus depuis le lancement  – un élément tangible pour le futur du pays.

C’est en tout cas l’ambition partagée ce lundi avec nos confrères du Quotidien. Dans l’interview qu’il livre sur les dossiers chauds du moment, le , que «tout ce que l’on construit doit pouvoir être recyclé et réutilisé avec un impact minimal sur l’environnement».

Aux quatre coins du globe pour le space mining

Revenant de Corée du Sud, après San Francisco et Washington, prêt à repartir aux États-Unis, Étienne Schneider poursuit la présentation de la stratégie «Space Resources» qu’il a lancée.

«Le Luxembourg a une visibilité énorme dans le domaine de l’espace. Pas plus tard que la semaine prochaine, je serai au Canada pour négocier avec une grande société qui veut s’implanter au Luxembourg», indique-t-il à nos confrères.

«Nous sommes au début d’une nouvelle économie.» Elle passera par des projets de recherche à mettre en place. Aussi au Luxembourg. Et financée par un fonds local.

«Fage n’est plus entre mes mains»

Regrettant le traitement fait sur la place publique du dossier Fage (), Étienne Schneider précise que «toutes les demandes concernant la protection de l’environnement et de l’eau ont été satisfaites et de grosses adaptations ont été réalisées».

Le dossier est actuellement dans la phase de commodo. «Le dossier n’est plus entre mes mains, la décision ne m’appartient plus.»

«Google doit mettre les détails sur la table»

Après la discrétion défendue par le ministre au moment du lancement du projet, Étienne Schneider estime qu’il est désormais temps pour Google de parler.

Et de livrer les détails sur son projet de méga data center à Bissen,  par les élus communaux.

«Google doit enfin mettre sur la table son projet et dire ce qu’il va construire et comment, avec quelle consommation d’énergie, d’eau… maintenant que tous les terrains sont reclassés, il doit mettre les détails sur la table pour que l’on puisse discuter du projet.»

Google serait comme un aimant.

Étienne Schneiderministre de l’Économie

Alors que le projet d’investissement de Google doit être présenté aux autorités, Étienne Schneider prévient: «Nous devons faire attention à ne pas le perdre. Le gouvernement a développé une stratégie sur le digital, l’intelligence artificielle, et pour attirer les sociétés dans ce domaine, un acteur comme Google serait tout simplement fantastique. Ce serait un aimant.»