Google s’est engagé mercredi à ne plus développer de systèmes de nature à suivre le comportement des internautes. Une nouvelle qui perturbe surtout… ses concurrents aux moyens plus limités. (Photo: Google)

Google s’est engagé mercredi à ne plus développer de systèmes de nature à suivre le comportement des internautes. Une nouvelle qui perturbe surtout… ses concurrents aux moyens plus limités. (Photo: Google)

En apparence, l’annonce faite par Google de la fin des cookies sonne le glas du tracking publicitaire des internautes. Sauf pour les géants comme Facebook, Amazon… ou Google, qui ont déjà assez de données.

«What did you expect?», se demandait une campagne de publicité, sur un air vaguement candide. La lecture de la décision annoncée mercredi par Google de mettre fin aux cookies publicitaires dans le navigateur semblait une bonne décision, dans un contexte où les utilisateurs ne veulent plus être suivis en permanence.

«Cela a conduit à une érosion de la confiance: en fait, 72% des gens estiment que presque tout ce qu’ils font en ligne est suivi par des annonceurs, des entreprises technologiques ou d’autres entreprises, et 81% disent que les risques potentiels auxquels ils sont confrontés en raison des données collectées l’emportent sur les avantages, selon une étude du Pew Research Center», écrit le directeur de la gestion des produits, de la confidentialité et de la confiance des publicités de Google, David Temkin, .

Fin janvier, Apple a déclaré que sa mise à jour iOS 14.5 nécessiterait que les applications qui souhaitent suivre les mouvements des utilisateurs sur les applications ou les sites web d’autres entreprises obtiennent l’autorisation explicite de le faire de la part de l’utilisateur.

Et regrettent que les trois géants aient déjà assez de données, ce qui leur permet de caresser les utilisateurs dans le sens du poil sans y perdre au change. 

Google encaisse la moitié des recettes publicitaires de la planète.