On ignore pour l’instant comment la nouvelle de 500 suppressions de postes aura un impact au Luxembourg, où le groupe avait inauguré une nouvelle ligne de production l’an dernier. (Photo: Goodyear)

On ignore pour l’instant comment la nouvelle de 500 suppressions de postes aura un impact au Luxembourg, où le groupe avait inauguré une nouvelle ligne de production l’an dernier. (Photo: Goodyear)

Goodyear a annoncé, le vendredi 27 janvier, qu’il allait supprimer 500 postes au premier semestre, soit 5% de ses forces de travail, pour faire face au contexte difficile.

«Nos résultats du quatrième trimestre n’ont pas été à la hauteur de nos attentes compte tenu d’un contexte industriel nettement plus faible, en particulier en Europe», a déclaré le président-directeur général et président de Goodyear, Richard J. Kramer, dans un communiqué. «Bien que nos entreprises aient enregistré des performances élevées malgré la volatilité des dernières années, les perspectives macroéconomiques incertaines à court terme et les effets continus de l’inflation rendent ces actions difficiles nécessaires pour positionner notre entreprise en vue de son succès futur.»

La demande de pneus a baissé de 12% dans la région Europe/Moyen-Orient/Afrique et, avec l’inflation et la hausse des prix de l’énergie, le groupe s’attend à une perte d’exploitation de 80 millions de dollars au dernier trimestre. 

Le groupe a donc décidé de supprimer 500 postes – ou 5% de son effectif –, dit le communiqué, alors que l’annonce des résultats annuels, prévue le 8 février. On ignore encore dans quelle mesure l’unité luxembourgeoise (environ 3.500 personnes) sera concernée. L’entreprise consacrera 55 millions de dollars, principalement liés aux indemnités de départ. Les économies au premier trimestre devraient être de 5 millions de dollars.