Pour quelles raisons quittez-vous votre poste d’échevin de Junglinster?
– «J’ai pris la tête de la fraction DP. Et c’est un job très intense en ce qui concerne le temps à y consacrer.
Être échevin d’une ville de plus de 8.000 habitants prend au moins 20 à 25 heures par semaine. Je me suis engagé par rapport aux électeurs. Or, je ne peux plus y consacrer que 40 ou 50% du temps nécessaire.
Ce n’est donc plus compatible avec le poste de chef de fraction. C’est pourquoi je vais quitter mes fonctions d’échevin le 1er septembre. Mais je vais rester au sein du conseil communal, car il m’importe de suivre les projets à venir.
Le travail à la Chambre des députés devient-il plus prenant avec la fin de l’état de crise?
«La crise sanitaire n’est pas finie, il reste d’ailleurs un certain nombre de dossiers à terminer. Mais il y a une envie de reprendre un rythme normal à la Chambre, et nous retrouvons peu à peu notre rythme de croisière, qui est très intense. Et en tant que chef de fraction, il faut suivre de très près l’actualité et le jeu politique au jour le jour. Cela sera très intense ces prochaines années pour mettre en œuvre l’accord de coalition.
Votre successeur, Ben Ries, est déjà désigné.
«Ben Ries a 35 ans, il est professeur et était deuxième sur la liste communale aux élections communales de 2017. Il a donc le rang pour exercer cette tâche. Je le connais depuis longtemps: il est consciencieux, engagé et il a une très bonne approche. C’est non seulement le premier choix, mais aussi le meilleur choix.»