Le ministre du Travail va inviter syndicats et direction de DuPont Teijin Films pour une réunion en milieu de semaine prochaine sur l’avenir des 160 salariés dont les postes sont menacés par l’arrêt de deux lignes de production. (Photos: Romain Gamba/Maison Moderne/Archives; DuPont de Nemours/Archives. Montage: Maison Moderne)

Le ministre du Travail va inviter syndicats et direction de DuPont Teijin Films pour une réunion en milieu de semaine prochaine sur l’avenir des 160 salariés dont les postes sont menacés par l’arrêt de deux lignes de production. (Photos: Romain Gamba/Maison Moderne/Archives; DuPont de Nemours/Archives. Montage: Maison Moderne)

Le ministre du Travail veut rencontrer la direction de DuPont Teijin Films, avec les syndicats, afin de trouver des solutions pour éviter les 160 licenciements envisagés.

Le ministère du Travail s’implique dans le . Une première réunion entre les syndicats et la direction s’est tenue ce jeudi 9 mars, après l’annonce de la fermeture de deux lignes de production luxembourgeoises, mettant en danger 160 emplois sur les 275 que compte le site de Contern.

Une éventualité dénoncée par l’OGBL et le LCGB. Selon les syndicats, la direction «s’obstine à rester dans l’optique d’un plan social», alors que ces derniers préconisent un plan de maintien dans l’emploi. Ceci afin d’utiliser «toutes les mesures sociales d’accompagnement telles que les préretraites, le prêt de main-d’œuvre, mais également la réorientation professionnelle par le biais de formations.» Contactée, la direction n’avait pas encore répondu à Paperjam lors de la publication de l’article. Selon Marc Kirchen, assistant syndical LCGB, la décision viendrait «de plus haut», au niveau du groupe américain Celanese, qui a acquis sa participation dans DTF lors de l’achat de la majorité de l’activité Mobility & Materials de DuPont en novembre 2022.

Un piquet de protestation jeudi 16 mars

Après leur réunion, OGBL et LCGB se sont entretenus avec le ministre du Travail, (LSAP), pour lui faire part de leurs inquiétudes. Celui-ci s’est alors engagé à organiser une réunion avec la direction et les syndicats. «Elle devait avoir lieu en milieu de semaine prochaine, les invitations officielles n’ont pas encore été envoyées», précise à Paperjam un porte-parole du ministère. «Il s’agira d’expliquer à l’entreprise le modèle social luxembourgeois et les possibilités qui existent pour éviter la catastrophe.»

En attendant, les syndicats prévoient un piquet de protestation devant l’entreprise, jeudi 16 mars, à partir de 10h30. Sont invités les collègues qui ne travaillent pas à ce moment-là, d’anciens salariés ou même tout autre personne extérieure à l’entreprise qui souhaite apporter son soutien aux 160 employés dont les postes sont menacés.