À partir du mercredi 27 juillet, le gazoduc Nord Stream verra son débit diminuer presque de moitié.  (Photo: Shutterstock)

À partir du mercredi 27 juillet, le gazoduc Nord Stream verra son débit diminuer presque de moitié.  (Photo: Shutterstock)

Suite à un «problème technique», Gazprom annonce ce lundi 25 juillet une prochaine réduction importante de ses livraisons de gaz vers l’Europe. L’Allemagne conteste cet argument.

Rouvert depuis seulement quelques jours après un arrêt pour une période de maintenance planifiée, Gazprom a annoncé une nette réduction de ses livraisons en gaz via le gazoduc Nord Stream.

À partir du mercredi 27 juillet dès 7h, la société russe ne fournira plus que 33 millions de m3 de gaz via ce gazoduc, alors que sa capacité quotidienne est de 167 millions de m3. Gazprom motive sa décision par la nécessité de changer une turbine, qui est fabriquée par Siemens au Canada. Malgré les sanctions qui frappent la Russie, le Canada et l’Allemagne se sont entendus pour exclure cette turbine des sanctions. Mais la turbine n’a toujours pas été livrée à la Russie.

Cette baisse drastique des livraisons intervient seulement visant à faire face à de possibles pénuries d’approvisionnement en gaz russe au cours du prochain hiver. L’ambition affichée est une réduction de la consommation de 15% par les pays de l’Union. De plus, en prévision de l’hiver, les pays européens sont en train de remplir les stocks stratégiques en gaz.

De son côté, le ministère allemand de l’Économie s’est étonné de la décision de Gazprom en assurant n’avoir aucune connaissance de raisons techniques justifiant une nouvelle baisse des livraisons de gaz à destination de l’Europe via le gazoduc Nord Stream.

Coïncidence ou hasard du calendrier, le mardi 26 juillet, les ministres de l’Énergie de l’UE, dont (déi Gréng), se réunissent à Bruxelles pour débattre des mesures proposées à adopter en matière de sécurité de l’approvisionnement énergétique dans leur État membre respectif et de la sécurité de l’approvisionnement énergétique dans l’UE, qui risque encore de se détériorer en raison de l’agression russe contre l’Ukraine.