Ce serait un renversement spectaculaire: au lieu d’accepter que nos données soient stockées au mieux sur un territoire national et, au pire, aux États-Unis ou en Chine, le projet Gaia-X propose que les utilisateurs finaux décident eux-mêmes. Dans quel pays et auprès de quel data center ou fournisseur de ce service.
C’est l’une des nouveautés présentées jeudi par les ministres allemand et français de l’Économie.
«C’est un nouveau succès pour la France, l’Allemagne, l’Union européenne et l’ensemble de ses citoyens», a salué, jeudi, Bruno Le Maire, ne manquant pas de citer quelques-uns des 22 «membres fondateurs» de Gaia-X, parmi lesquels Atos, Bosch, Amadeus, OVH, Orange, Deutsche Telekom, Docaposte, EDF, 3DS Outscale (filiale cloud de Dassault Systèmes), Siemens, SAP, Safran, Scaleway, BMW Group, Beckhoff, ou encore l’IMT. Chacun des membres posera 75.000 euros sur la table dans un premier temps, .
La société devrait naître avant la fin de l’année, et probablement être de droit belge.