Le vivre-ensemble, plutôt que l’interdiction pour le gouvernement. (Photo: Shutterstock)

Le vivre-ensemble, plutôt que l’interdiction pour le gouvernement. (Photo: Shutterstock)

Les pétitions pour et contre l’autorisation de fumer à la terrasse des restaurants ont donné lieu à un échange de vues avec les ministres de la Santé et des Classes moyennes, mardi à la Chambre. La sensibilisation est envisagée, mais l’interdiction n’est pas prévue.

Le débat ne s’est pas envolé en fumée, mais c’est une approche modérée et responsable qui a été prônée par les ministres.

Les protagonistes de deux pétitions qui s’opposaient sur le droit – ou non – de fumer à la terrasse des restaurants ont eu l’occasion de présenter leurs arguments au ministre de la Santé,  (LSAP), et des Classes moyennes – et donc exerçant la tutelle sur le secteur de la restauration et des cafetiers –,  (DP).

Les pétitions 1.069 (pour l’interdiction) et 1.080 (pour le maintien du droit) ayant chacune recueilli plus de 4.500 signatures (4.800 pour l’une, 5.200 pour l’autre), le débat public à la Chambre a pu avoir lieu, en présence des députés membres des commissions parlementaires concernées.

Une législation supplémentaire n’est pas prévue, indique le site de la Chambre des députés. Il sera donc possible de continuer à fumer aux terrasses des restaurants, mais l’initiative de ces pétitions et leurs intérêts font dire aux élus qu’il faudra poursuivre la sensibilisation sur l’interdiction dans les lieux publics et promouvoir le «vivre-ensemble» avec par exemple l’aménagement d’espaces non-fumeurs en terrasse. Le secteur est d’ailleurs sollicité à ce sujet, comme l’a indiqué Lex Delles.

Une approche qu’a défendue le ministre de la Santé, tout en voulant éviter de tomber dans une société de l’interdiction.