En 2018, le prix d’achat du sidérurgiste italien Ilva était évalué à 1,8 milliard d’euros. (Photo: Shutterstock)

En 2018, le prix d’achat du sidérurgiste italien Ilva était évalué à 1,8 milliard d’euros. (Photo: Shutterstock)

L’acquisition du sidérurgiste italien Ilva par ArcelorMittal n’aura pas été un long fleuve tranquille. Une étape sans doute décisive a été franchie mercredi.

Encore une fois, , président du conseil d’administration d’ArcelorMittal Luxembourg, avait raison. , il annonçait que si le dossier du rachat du sidérurgiste italien Ilva par ArcelorMittal était un dossier «intéressant, mais compliqué», il fallait garder espoir d’une issue favorable. De nouvelles négociations étaient en cours, sur une base constructive. Elles se sont terminées mercredi par la signature d’un «accord amendé» entre les parties, prélude à un mariage définitif dans les mois à venir.

Un nouveau partenariat

Cet accord jette ainsi les bases d’un «nouveau partenariat entre ArcelorMittal et l’État italien». Et se structure autour d’un nouveau plan industriel pour Ilva, notamment destiné à la production d’acier à faible teneur en carbone.

Réconciliées, les parties ont chacune donné des signes positifs à l’autre. ArcelorMittal a ainsi annoncé mettre au tiroir . Ilva, pour sa part, mettra un terme à la procédure initiée devant le tribunal de Milan et qui devait débuter vendredi.

Si tout se déroule comme prévu, le dossier de location-achat devrait être clôturé en mai 2022. Différentes clauses pourraient cependant encore entraîner un retrait d’ArcelorMittal, notamment le fait que l’accord d’investissement ne soit pas mis en œuvre comme prévu pour le 30 novembre prochain. Celui-ci prévoit que l’État italien investisse dans Ilva à la même hauteur que ce qu’il reste comme passif à la charge d’ArcelorMittal par rapport au prix d’achat initial. En 2018 était évoqué un prix d’achat de 1,8 milliard d’euros et une promesse d’investissement pour 2,4 milliards.