Burkhard Balz est le premier à avoir mis les pieds dans le plat: mi-avril, dans une interview qu’il accorde au Welt am Sonntag, le président de la Banque centrale allemande dénonce le trop-plein de pouvoir des acteurs américains dans le domaine des services de paiement.
Moins de six moins plus tard, comme un écho, six acteurs européens, dont Payconiq, viennent de s’allier dans une «Association européenne des systèmes de paiement mobile» (EMPSA), pour tenter d’imposer un nouveau standard et limiter le pouvoir des Apple, Google, Visa, ou encore Mastercard.
Basée à Zurich, l’ représente plus de 25 millions de clients, un million de marchands et travaille avec 350 banques, dit-elle dans son acte fondateur. Elle entend promouvoir les collaborations transfrontalières pour offrir la même expérience d’utilisation à ses clients. Ce que les quatre Américains visés, implicitement, savent déjà très bien faire.
Payconiq, la belgo-luxembourgeoise, a directement compris l’intérêt de cette association, où elle a dépêché .