Le marchand d’art Yves Bouvier a créé le Freeport de Singapour en 2010, mais aussi celui de Luxembourg. (Photo: Yves Mullenberger/archives)

Le marchand d’art Yves Bouvier a créé le Freeport de Singapour en 2010, mais aussi celui de Luxembourg. (Photo: Yves Mullenberger/archives)

Le «Fort Knox» de l’Asie, tel qu’on le surnomme, est propriété du Suisse Yves Bouvier. Qui est par ailleurs le fondateur et actionnaire principal du Freeport de Luxembourg.

Dépôt d’objets d’art, de bijoux et autres biens précieux, mais aussi de la réserve d’or de JP Morgan Chase, le Freeport de Singapour serait à vendre depuis 2017, annonce . Mais Yves Bouvier, son propriétaire, n’y serait toujours pas parvenu.

Pour rappel, c’est aussi Yves Bouvier qui est le fondateur et l’actionnaire principal

Pas de confirmation officielle

Les raisons de la mise en vente de l’infrastructure de Singapour seraient multiples. Mais il y a avant tout le problème d’une perte financière, chiffrée à 18,4 millions de dollars singapouriens, à la fin de l’année passée. Le conflit qui existe entre Bouvier et autour de l’acquisition de plusieurs dizaines d’œuvres d’art aurait aussi fait une mauvaise publicité au Freeport. C’est du moins ce qu’affirme Yves Bouvier dans une réponse par mail envoyée à nos confrères asiatiques: «Les attaques de M. Rybolovlev devant différents tribunaux et dans les médias ont eu , et notamment à Singapour.»

Yves Bouvier n’a cependant pas confirmé la mise en vente de son Freeport asiatique. Son CEO a refusé de faire le moindre commentaire à ce sujet.