Amateurs de sensations fortes et curieux se sont déjà donné rendez-vous ce week-end à la Fouer.  (Photo: Luc Deflorenne)

Amateurs de sensations fortes et curieux se sont déjà donné rendez-vous ce week-end à la Fouer.  (Photo: Luc Deflorenne)

Inaugurée vendredi dernier, la Schueberfouer a permis de passer un premier week-end très satisfaisant, à en croire les forains. Un début sur les chapeaux de roue, entaché toutefois par des discussions sur les prix très élevés de certains produits.

«La Fouer a super bien commencé», a déclaré Charles Harry, président de la Fédération nationale des commerçants forains (FNCF). «Nous espérons bien entendu que cela continue ainsi.»  (DP), échevin à la Ville de Luxembourg, se réjouit également «d’un retour au format habituel et de pouvoir accueillir de nombreux forains et un public en grand nombre». Il faut dire que la reprise sans port de masque ou de distance interpersonnelle a incité les curieux et amateurs de sensations fortes à venir découvrir .

Mais malgré ces déclarations de satisfaction, le sujet des prix en hausse n’a pu être évité. «Plusieurs manèges sont au même prix qu’en 2019», a souligné Charles Harry. «Mais il est vrai que d’autres produits, notamment dans l’horeca, ont vu des tarifications aller vers le haut, ce qui s’explique par l’augmentation des prix des matières premières.»


Lire aussi


À écouter Patrick Weyrich, propriétaire du restaurant An der Flesch, qui célèbre cette année ses 75 ans, la faute est du côté des fournisseurs. «Tout est plus cher!», explique-t-il. «Nous avons une augmentation de 80% sur l’huile, le prix de la mayonnaise a doublé, et même des produits locaux comme l’entrecôte luxembourgeoise sont plus chers. Nous n’avons pas d’autre choix que d’augmenter les prix de vente. Pour autant, nous ne reportons pas tout sur le consommateur. Une partie de cette augmentation est également prise sur notre marge», assure-t-il.

«Nous n’obligeons personne à venir à la Fouer», a ajouté Patrick Goldschmidt. «Il faut aussi relativiser: certains restaurateurs proposent des animations avec des DJ internationaux et ne demandent pas de ticket d’entrée pour les écouter. Les prix sont donc ajustés en conséquence.»

Les communes de Bascharage et de Pétange ont reçu chacune un chèque de 3.000 euros de la part de la FNCF. (Photo: paperjam.lu)

Les communes de Bascharage et de Pétange ont reçu chacune un chèque de 3.000 euros de la part de la FNCF. (Photo: paperjam.lu)

En parallèle de ces premiers jours d’exploitation de la fête foraine, la FNCF remet traditionnellement un chèque de solidarité. Cette année, ce sont les communes de Pétange et Bascharage qui reçoivent chacune 3.000 euros. Cet argent leur est attribué comme marque de soutien pour les dégâts causés lors de . «Nous allons utiliser cet argent pour mettre en œuvre un projet de plantation d’arbres à l’entrée de nos deux communes», a précisé Raymonde Conter, échevine de Pétange. Un acte de générosité de la part des forains qui permettra aux habitants de ces communes de commémorer cet événement extraordinaire et l’élan de solidarité qui a suivi.