La pétition s’oppose à la réforme de la formation des éducateurs et éducatrices («‘Nein’ zur neuen Reform betreffend die Ausbildung zum/r Erzieher/in in Luxemburg»). Le débat public aura lieu à la rentrée. (Photo: Archives/Matic Zorman)

La pétition s’oppose à la réforme de la formation des éducateurs et éducatrices («‘Nein’ zur neuen Reform betreffend die Ausbildung zum/r Erzieher/in in Luxemburg»). Le débat public aura lieu à la rentrée. (Photo: Archives/Matic Zorman)

La pétition qui s’oppose à la réforme de la formation des éducateurs et éducatrices a dépassé le seuil nécessaire pour l’organisation d’un débat public. La pétition réclamant un soutien financier public pour les parents assurant la garde de leurs enfants à la maison l’a, elle, manqué de peu.

La pétition publique (n°1879) sera bien discutée à la Chambre. Les membres de la commission des pétitions ont validé, mercredi 28 juillet, 4.654 signatures, donc plus que le seuil nécessaire pour l’organisation d’un débat public. La pétition s’oppose à la réforme de la formation des éducateurs et éducatrices («‘Nein’ zur neuen Reform betreffend die Ausbildung zum/r Erzieher/in Luxemburg»). Le débat public aura lieu à la rentrée.

Mise en ligne début juin, la pétition avait recueilli en l’espace de quelques heures plus de 4.150 signatures, preuve de l’intérêt de la population pour le sujet. Pour rappel, le 11 mai, le ministre de l’Éducation nationale (DP) a annoncé un projet de réforme de la formation d’éducateur qui permettrait aux diplômés d’un certificat d’études secondaires en sciences sociales (GSO) d’accomplir la formation d’éducateur en seulement un an au lieu de trois, ce que reproche la pétition, mais également l’OGBL.

Face au succès immédiat de la pétition, Claude Meisch avait réagi dès le mois de juin, admettant que le pays avait «un problème» quant au besoin croissant d’éducateurs. «Il nous faut au moins oser mettre en place un projet pilote pour voir s’il est possible de conjuguer les formations de la section sciences sociales et celle d’éducateur», avait-il expliqué à la Chambre suite à une interpellation de la députée (LSAP).

Pas de débat sur la pétition 1878

La pétition 1878, réclamant un soutien financier public pour les parents qui assurent la garde de leurs enfants à la maison, a, elle, manqué de peu le seuil nécessaire pour un débat public. Les députés ont validé 4.419 signatures, alors qu’elle avait rassemblé 4.572 signatures électroniques. Il s’est avéré lors des contrôles effectués à la Chambre que 428 de ces signatures étaient des doublons.

Pour rappel, si une pétition publique récolte plus de 4.500 signatures en 42 jours sur petitiounen.lu, les pétitionnaires peuvent discuter de leur cause avec les députés membres des commissions parlementaires concernées ainsi qu’avec le(s) représentant(s) compétent(s) du gouvernement. Un tel débat public est retransmis en direct sur chd.lu et sur Chamber TV. Jusqu’à présent, 44 débats publics ont été organisés sur des pétitions depuis l’introduction de cet outil participatif au printemps 2014.