Plus de cent kilos de nourriture par personne sont jetés chaque année au Luxembourg. Alors que d’aucuns ne mangent pas à leur faim. C’est ce que combat Food4All. (Photo: Shutterstock)

Plus de cent kilos de nourriture par personne sont jetés chaque année au Luxembourg. Alors que d’aucuns ne mangent pas à leur faim. C’est ce que combat Food4All. (Photo: Shutterstock)

Dernière présentation des start-up qui seront à la deuxième étape de la série Start-up Stories, parrainée par la Bil, mercredi prochain au Knokke Out: F4A – pour «food for all» – combat le gaspillage alimentaire par du «matchmaking» au supermarché.

De l’idée à sa concrétisation, il n’y a pas qu’un pas... et pourtant. Quel a été l’élément déclencheur de votre aventure entrepreneuriale?

«Notre aventure a commencé alors que nous étudiions encore et vivions au maximum notre vie étudiante. Mais comme tout le monde, le budget était serré et manger sainement était difficile. Pendant ce temps, beaucoup de scandales concernant les déchets des supermarchés ont éclaté et le paradoxe derrière cette question internationale était hallucinant.

Le véritable déclencheur a été de voir que nous n’étions pas les seuls, mais que nos amis et beaucoup d’autres étaient dans la même situation, alors que des tonnes de produits encore consommables étaient gaspillées sans raison valable.

Lorsque soudainement notre groupe d’amis proches a commencé le ‘dumpster dive’, nous avons été vraiment impressionnés par le fait que rien ne se faisait pour une grande partie de la société. Alors que deux jeunes femmes voulaient changer le monde, la décision fut rapidement prise et F4A fut bientôt créé.

Quelles sont les qualités nécessaires pour lancer sa start-up?

«Ce n’est pas ringard, mais la vérité: motivation, persévérance, patience, résilience!

Avez-vous un conseil à donner à ceux qui hésitent encore à se lancer?

«Si vous êtes vraiment passionné par ce que vous faites et si vous êtes convaincu que votre solution peut changer le monde, alors allez-y! Ce ne sera pas la voie la plus facile, mais au final, je vous assure que ça vaudra tout!»