C’est un projet en gestation depuis deux ans et demi maintenant qui est en passe de se concrétiser: l’aménagement d’un vaste food court de 2.000 m2 au sein du centre commercial de la Belle Etoile est dans sa dernière ligne droite. L’ouverture est prévue le 31 août, à l’entame du week-end des festivités de la célèbre Braderie qui anime chaque année le paysage commercial luxembourgeois.
Son nom? Le G.A.N.G., acronyme de Générosité, Amour, Nourriture et Goût, nous explique , initiatrice du projet aux côtés de Salvatore Barberio. «Ce nom, c’est une référence aux liens d’amitié qui nous unissent, mais aussi au regroupement des différents concepts dans lesquels nous souhaitons mettre en avant les collaborateurs de nos enseignes», développe le fondateur du Grand Café by Red Beef.
Un Grand Café by Red Beef et un Um Plateau bertrangeois
Son restaurant phare de la place d’Armes trouve ici sa deuxième implantation, avec comme nouveauté une rôtisserie et un espace totalement repensé. Depuis les tables situées en face du comptoir, les clients observeront la brigade en action tandis que les gourmands en quête d’intimité pourront profiter de l’un des quatre autres espaces aménagés, tantôt pour des petites tablées dans des alcôves, tantôt pour des groupes.
Pour le restaurateur, c’est la première fois qu’il travaille avec l’architecte d’intérieur et directrice artistique de l’enseigne Cocottes, Véronique Witmeur. Sa patronne importe son célèbre bar où manger Um Plateau sous la houlette de Florian Pawlik. Au menu, plus de 400 références d’alcools mais aussi des animations avec la présence d’un DJ du jeudi au samedi pour animer les lieux jusqu’à 1h du matin.
Specto et l’embarras du choix
Le G.A.N.G. marque aussi le retour aux fourneaux du chef Morris Clip pour le Specto, un concept de restauration dans un cadre résolument lounge et théâtral, où les convives assistent à un spectacle gourmand basé sur une mise en avant des modes de cuisson. «L’idée est de composer son menu en piochant dans une carte définie par le mode de cuisson, à savoir au barbecue japonais, au four, “deep fried” et au wok», explique Stéphanie Jauquet.
Avec ces trois restaurants, nous proposons trois concepts, trois expériences et trois niveaux de prix différents.
«Avec ces trois restaurants, nous proposons trois concepts, trois expériences et trois niveaux de prix différents», résume-t-elle. À ce trio s’ajoute un food corner de 250 places proposant un vaste choix allant du café à la pâtisserie en passant par la pizza, les pâtes, les burgers, la rôtisserie, la cuisine d’inspiration asiatique et enfin l’apéritif, puisqu’une douzaine de bières seront proposées à la pompe.
Jusqu’à 500 couverts
130 salariés devraient être occupés dans ce food court qui représente un investissement de près de 10 millions d’euros pour ses initiateurs, épaulés par les propriétaires du centre commercial. Ce dernier accueille chaque année 6 millions de visiteurs et voit donc son offre en restauration solidement complétée.
Lire aussi
À noter que l’enseigne Cocottes présente dans la galerie marchande restera en place. Au total, Stéphanie Jauquet emploie 300 salariés dans ses différents points de vente, et son comparse 180. Leurs masses salariales devraient atteindre respectivement 380 et 230 effectifs une fois le projet bertrangeois opérationnel.
Avec une ouverture sept jours sur sept et un service en continu, l’espace de restauration dispose de trois entrées propres et peut accueillir 500 convives. Une terrasse pourrait compléter l’ensemble d’ici l’année prochaine.