Titulaire d’un DEA en histoire et civilisations, obtenu en 1988 à l’Université de Toulouse, Foni Le Brun-Ricalens est spécialisé en préhistoire. Depuis le 3 mars 2022, il est le directeur de l’Institut national de recherches archéologiques (INRA).  (Photo:  MCULT )

Titulaire d’un DEA en histoire et civilisations, obtenu en 1988 à l’Université de Toulouse, Foni Le Brun-Ricalens est spécialisé en préhistoire. Depuis le 3 mars 2022, il est le directeur de l’Institut national de recherches archéologiques (INRA).  (Photo:  MCULT )

Foni Le Brun-Ricalens a été nommé directeur de l’Institut national de recherches archéologiques (INRA).

de  (déi Gréng), ministre de la Culture, le Centre national de recherche archéologique (CNRA) est devenu l’Institut national de recherches archéologiques. Pour le diriger, le gouvernement a proposé l’archéologue luxembourgeois Foni Le Brun-Ricalens. Une proposition acceptée et officialisée par l’arrêté grand-ducal du 3 mars dernier.

Titulaire d’un DEA en histoire et civilisations, obtenu en 1988 à l’Université de Toulouse, Foni Le Brun-Ricalens est spécialisé en préhistoire. Ancien chercheur associé auprès de l’unité mixte de recherche 7055 «Préhistoire et technologie» du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) français à l’Université de Paris X-Nanterre, il a d’abord été, de 1994 à 2011, conservateur de la section «Préhistoire» du Musée national d’histoire et d’art (MNHA). En 2011, il est nommé chargé de direction du nouveau Centre national de recherche archéologique (CNRA) créé auprès du MNHA. Foni Le Brun-Ricalens a dirigé de nombreuses fouilles et a organisé plusieurs colloques archéologiques internationaux, au Luxembourg et à l’étranger. Éditeur de plusieurs collections d’ouvrages archéologiques, il a publié plus d’une centaine d’articles scientifiques et grand public consacrés à la préhistoire luxembourgeoise et eurasienne.

Pour rappel, l’Institut national de recherches archéologiques (INRA), sous la tutelle du ministère de la Culture, a pour mission d’assurer la gestion administrative et scientifique du patrimoine archéologique luxembourgeois, en développant notamment les investigations d’archéologie préventive liées aux travaux croissants d’aménagement du territoire.

Comprenant 35 agents, l’INRA est en charge, à l’échelle du Grand-Duché, de l’inventaire, de l’étude scientifique, de la protection et de la mise en valeur de ce patrimoine historique et culturel le plus ancien. Ce nouvel institut organise, entre autres, toutes formes de recherches scientifiques en archéologie allant des prospections, sondages diagnostics, fouilles préventives et programmées, aux recherches en laboratoire, tout en assurant la promotion, la publication et la diffusion des découvertes archéologiques.