Le tribunal administratif a été saisi par Greenpeace ce lundi 23 septembre, qui veut obtenir des informations sur la façon dont les investissements du Fonds de pension FDC respectent l’accord de Paris. (Photo: Shutterstock)

Le tribunal administratif a été saisi par Greenpeace ce lundi 23 septembre, qui veut obtenir des informations sur la façon dont les investissements du Fonds de pension FDC respectent l’accord de Paris. (Photo: Shutterstock)

Greenpeace a introduit un recours auprès du tribunal administratif pour obtenir des informations de la part du ministre de la Sécurité sociale, Romain Schneider, sur la façon dont le Fonds de pension FDC gérait ses investissements, a informé ce lundi l’ONG.

Un recours a été introduit auprès du tribunal administratif par Greenpeace afin d’obtenir des informations sur la façon dont le Fonds de pension FDC envisageait d’aligner ses investissements sur les objectifs de l’accord de Paris, a informé l’ONG lors d’une conférence de presse ce lundi à la Maison de la nature.

Cela fait suite à l’absence de réponse à une lettre adressée début août au ministre de la Sécurité sociale, , responsable du Fonds de pension FDC, dans laquelle l’ONG réclamait des informations à ce sujet.

Greenpeace estime que pour respecter l’accord de Paris sur le réchauffement climatique, le Fonds doit cesser d’investir dans des entreprises du secteur des énergies fossiles telles que le charbon, le pétrole et le gaz.

L’ONG rappelle que, selon son rapport annuel de 2018, le Fonds «a investi dans 27 des 50 plus grandes multinationales dites ‘carbon majors’ telles que ExxonMobil, Total Chevron, Statoil, BHP Billiton ou encore Rio Tinto».

Les retraites menacées

Greenpeace s’inquiète aussi des risques financiers liés aux investissements dans les énergies fossiles.

«Les milliers de salariés du secteur privé qui contribuent au seul Fonds de pension ignorent très certainement que leurs retraites sont menacées par des investissements dans des projets et entreprises dangereusement liés aux énergies fossiles», regrette Myrna Koster, consultante juridique de Greenpeace Luxembourg.

Le ministre «étonné»

Le ministre, par communiqué, se dit «étonné que Greenpeace Luxembourg reproche à son encontre un manque de communication», assurant avoir «toujours promu un dialogue constructif avec tous les acteurs et associations» et permis «la consultation de toutes les explications et informations portant sur sa politique d’investissement, notamment en ce qui concerne les investissements socialement responsables et durables», sur son site internet .