L’Alfi a tenu sa conférence sur les investissements alternatifs ces 26 et 27 novembre. (Photo: Lala La Photo)

L’Alfi a tenu sa conférence sur les investissements alternatifs ces 26 et 27 novembre. (Photo: Lala La Photo)

Différentes études consacrées aux investissements alternatifs, à l’occasion de la conférence de deux jours de l’Alfi sur ce secteur, permettent de publier un bilan de bonne santé du secteur.

À l’occasion de la conférence consacrée aux investissements dans le «private equity» et le «real estate» – Alfi PE &RE Conference –, ces 26 et 27 novembre, l’Alfi a publié différentes études réalisées sur le sujet. Elles montrent avant tout une croissance importante dans les fonds alternatifs au Grand-Duché.

L’étude Deloitte/Alfi sur le «private equity» 2019 pointe en premier lieu que la taille des fonds de «private equity» (PE) domiciliés au Luxembourg ont augmenté en taille de 50% en un an. Le nombre de fonds de PE de plus d’un milliard d’euros a d’ailleurs doublé au cours de la période.

Les fonds de PE représentent désormais 4,3% du total de l’industrie des fonds, et la moitié du secteur est représentée par des fonds non régulés comme les Raif et les «limited partnerships».

L’étude Alfi/KPMG 2019 concernant les fonds de dette privée montre une croissance des actifs sous gestion de 14,5% pour atteindre un total de 56 milliards d’euros. C’est une progression de 40% en deux ans. Cette étude montre aussi que le nombre de fonds de dette utilisant une structure Raif est passé de 13% à 20% en 2019.

Et, l’Alfi a réalisé une étude sur les fonds d’investissement dans le «real estate» (Reif). Selon la fédération, le secteur se porte très bien et les investisseurs non européens sont de plus en plus présents. Les investissements en provenance des États-Unis atteignent 18% cette année, contre 11% l’année précédente.

Mais l’étude constate aussi que ces fonds étrangers basés au Luxembourg investissent moins dans les pays de l’Union européenne. Le total des fonds qui sont investis hors UE est passé de 23% à 29% en un an.

Les actifs sous gestion dans les fonds immobiliers atteignent 79,93 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre 2019 contre 70,49 milliards à fin 2018. Il s’agit donc d’une progression de 13,4%.