Tonika Hirdman, directrice générale de la Fondation de Luxembourg, et Hanna Surmatz, de l’European Foundation Center. (Photo: Fondation de Luxembourg)

Tonika Hirdman, directrice générale de la Fondation de Luxembourg, et Hanna Surmatz, de l’European Foundation Center. (Photo: Fondation de Luxembourg)

La Fondation de Luxembourg a organisé une première rencontre avec une vingtaine d’autres fondations luxembourgeoises afin de débattre des défis qui les attendent.

Ce lundi 23 septembre, la Fondation de Luxembourg a organisé une table ronde avec les représentants d’une vingtaine d’autres fondations d’utilité publique luxembourgeoises et un représentant du ministère de la Justice. Pour l’organisme qui aide particuliers et entreprises à mettre en place des fondations basées sur la philanthropie, il s’agissait d’une première visant au partage d’expériences et de bonnes pratiques.

En priorité, au menu, figurait le lancement du «European Philanthropy Manifesto», une initiative récente du secteur européen qui vise à la création d’un marché unique européen de la philanthropie et d’un environnement plus favorable aux fondations. Ce manifeste sera débattu prochainement au Parlement européen.

Préparer la venue du Gafi

Dans un communiqué, la Fondation de Luxembourg explique aussi avoir abordé, avec ses partenaires, le processus d’évaluation du Groupe d’action financière (Gafi) en matière de financement du terrorisme et de lutte contre le blanchiment d’argent qui aura lieu l’an prochain au Luxembourg.

La Fondation de Luxembourg a tenu à rendre le secteur conscient de la nécessité de se préparer afin de bien contrôler les risques.

«Jusqu’à ce jour, il n’existait pas au Luxembourg de forum pour les fondations. Dans un environnement qui évolue très rapidement, je suis personnellement convaincue qu’en réunissant nos forces, nous réussirons à donner plus d’impact à notre secteur. Notre ambition est également de le rendre mieux préparé face aux changements légaux et réglementaires», explique Tonika Hirdman, directrice générale de l’organisme philanthropique, dans le même communiqué.

Parmi les autres sujets abordés figuraient aussi les questions de taxation, et notamment les contraintes résultant de l’obligation pour les fondations d’être soumises à la TVA, ainsi que l’expérience en matière de mise en œuvre du règlement général de protection des données (RGPD).