Seuls 602 postes ont été détruits par rapport à l’avant-crise. Mais 8.000 auraient dû être créés si l’on était resté sur les bases de 2019. (Photo: Shutterstock)

Seuls 602 postes ont été détruits par rapport à l’avant-crise. Mais 8.000 auraient dû être créés si l’on était resté sur les bases de 2019. (Photo: Shutterstock)

C’est aussi la rentrée des économistes: dans son tableau de bord de septembre, la Fondation Idea veut voir «des indicateurs qui éloignent le spectre d’un été meurtrier».

Po-si-ti-ver. L’amélioration des perspectives économiques n’aura lieu qu’à ce prix, assurent tous les experts croisés ces derniers jours autour des chiffres économiques de la rentrée. Sans positivisme, le climat négatif pourrait coûter très cher, même si les agences de notation continuent d’accorder leur confiance aux autorités.

Lundi, la Fondation Idea a ainsi préféré relever un certain nombre de chiffres positifs. «Sur le front de l’emploi, le pays a renoué avec un certain dynamisme, créant à nouveau des postes (+8.453 depuis mai), plutôt au bénéfice des résidents que des frontaliers. Par rapport au niveau d’avant-crise, 602 postes ‘seulement’ ont été détruits», avant de remettre ce chiffre en perspective. «Si le taux de croissance moyen s’était maintenu à son niveau de 2019, il y aurait eu plus de 8.000 emplois supplémentaires en juillet.»

«Le taux de chômage a, quant à lui, poursuivi son reflux, à 6,6% (+1,1 point de pourcentage par rapport à l’avant-confinement), avec un bémol sur le chômage de longue durée. Le recours au chômage partiel, pour lequel les modalités d’accès ont été restreintes, a baissé sans discontinuer durant tout l’été, avec 2.966 demandes pour septembre, contre encore 6.184 en juin. D’après le Comité de conjoncture, les demandes concernent 15.690 équivalents temps plein en septembre, contre 25.513 en août. Ces données, bien que provisoires à ce stade, attestent de la tendance baissière», .

Si quand le bâtiment va, tout va, les carnets de commandes sont jugés normaux dans plus de deux tiers des entreprises du BTP, et stables pour un peu moins des personnes interrogées dans l’industrie. Le secteur du commerce doit être regardé avec des pincettes, dit le communiqué, même si les opinions positives redeviennent majoritaires.